mardi 21 février 2012

Simple séance, quelques photos

Une rencontre, des emails ou un FB en commun, plus probablement une passion commune pour la beauté, pour les photos, pour les émotions en noir et blanc, pour la mode. Des mots, des échanges, d'autres mots et des conversations tard dans la nuit, sur tout, sur rien, sur des photos croisées ici et là.




Chacun sa musique, et deux claviers de fantômes, du lyrisme dans les mots toujours.

Alors un jour, il proposa une séance photo, un moment pour profiter de sa malle magique, celle qui renferme des coups de coeur, des transparences et des robes, des soieries et des satins, des jupes courtes, voire trop courtes, du glamour , des bustiers. Une autre malle avec uniquement de la lingerie, tant de choix, comme un représentant de dentelles, qu'il n'était pas. Des soutiens-gorges, des culottes ou des strings assortis, des shortys de toute forme, des couleurs et des imprimés, des nuisettes aussi, quelques corsets et des guêpières, une malle d'ali-bas-bas, avec les diamants transformés en en voile vintage.

Elle avait envie de cela depuis longtemps, avait osé, n'avait pas été suivi par le premier photographe, alors aujourd'hui elle avait dit "oui".


Un oeil, comme ses mots, serait-il aussi délicat derrière un objectif ? Elle comme lui, ne savait rien, elle l'avait accueilli dans la rue, pour parler autour d'un dîner, et au dessert lui dire "oui", pour ce prochain pas, là, en jouant de son corps de femme, de tenues, de vêtements et de lingerie. Ils avaient ri. Elle avait souri de cette situation imprévue, incongrue.

Ils avaient pris place, installant les malles, jouant au jeu de la découverte, de sa morphologie, qu'il avait intégré  autant pour son bonnet, que pour sa taille, adaptant les situations, les modèles, les rires et les sourires. Elle regardait, elle touchait, elle caressait les matières, elle les mettait entre elle et le miroir. Choisissant dans sa tête, mais lui laissant ce choix de la première tenue. 

Elle avait passé le premier pas, retirant son chemisier, sa jupe, ses talons, juste en collant, en fine culotte, ni trop sexy, ni pas assez féminine, un soutien-gorge push-up. Il avait glissé la robe, retiré la robe, remis un chemisier en transparence, retirant le soutien-gorge pour un modèle plus enveloppant, plus sobre sous le voile, puis une jupe. cendrillon, elle avait tendu ses jambes pour des talons nouveaux, elle adorait les chaussures.

Puis d'elle-même, elle avait demandé des bas, troussant sa jupe, posant les talons sur le lit près d'elle. 
Jamais elle n'avait ressenti des mains si précises, si délicates pour accrochés un serre-taille, puis des bas couture. Il était comme ses mots, soyeux, subtil, étrange finalement.


Quelques pas de nouveau, des rires, ses mots pour parler de la féminité, de sa féminité, de ce que lui voyait, de ce qu'elle apercevait dans le brouillard, il avait raison. Il osait pour elle, ce jeu lui plaisait, les clichés sortaient, les photos claquaient. Ils les regardaient, changeaient les angles, les positions de pieds, forçant les angles de vue, à terre sur la moquette pour allonger ses jambes. Ici et là, pour saisir la galbe du sein, à travers le voile du chemisier.

Une pause, de l'eau, des gâteaux, des mots, elle savourait l'instant.

Oserait-elle la lingerie, si belle, là posée, des dizaines d'ensembles, autant d'envies près d'elle, pour elle ?

.... à suivre ....

JohnSteed

5 commentaires:

françoisedu80 a dit…

Bonsoir John ,
Comme un papillon ,elle a été ébloui par la lumière ,par la beauté .Une ébauche de ses gestes vers des convoitises qui vont la transformer ,elle chrysalide encore fragile se laissera guider vers des guépières ,ou des serre-taille qui lui emprisonneront le corps .Le satin glissera , les dentelles se feront plus fines sur sa peau et l'envie grandissante de porter des bas coutures ,attachés si haut par des mains expertes .Le miroir lui renvoit une image qu'elle ne connaît pas d'elle , pourtant si féline, si sensuelle, elle foule le tapis perchées sur des stilettos, sa silhouette est métamorphosée , elle cambre les reins , caresse sa taille , adossée contre le canapé ,elle jubile dans sa féminité en laissant une trace de rouge à lèvres sur la coupe de champagne , émiétant un macaron que lui tend son photographe , son Pygmalion d'une nuit ...elle soupire , désirs, désirs ...s'enchaînent les essayages, s'amoncellent la lingerie sur le lit , les rires , la complicité , les photos ,les pauses ,le temps ne compte plus .Elle est dans la volupté planante se grisant d'être *l'objet* de toutes les attentions ,si belle , si autre !
Grisant baiser

pussy a dit…

La belle inconnue a bien fait de concrétiser les rencontres virtuelles.
Une belle complicité autour d'une malle d'Ali Baba où elle découvre peu à peu tous les trésors cachés, le photographe lui aussi découvre peu à peu son trésor.
Il saura je l'imagine la sublimer à travers ses clichés!
Une bbien belle rencontre que celle-ci!
A suivre donc...

Miss Legs a dit…

hum j'aime, la première et dernière photos m'inspire ;) Oups ! Baisers rêveurs à vous M. Steed !

Olivier a dit…

J'aime beaucoup les escarpins.
Amitiés
Olivier

François a dit…

Comment diable pourrait-elle résister à l'envie de se laisser capter maintes et maintes fois par l'objectif de son hôte. Et comment résistera-t-elle à ses objectifs qui, à n'en pas douter, recèlent certainement quelques glissement de dentelles...
A savourer... Vite, la suite ! ;)
Bien à vous,
François.