John remplissait les gorges, les
lèvres encore vernies du rouge à lèvres, très écarlate pour Mary, presque
orangé pour Emma. Il savourait leurs langues respectives, leurs lèvres, leurs
envies, leurs pratiques si différentes. Elles avalaient son attribut charnel de
mâle, elles se délectaient de lui, car quand il était dans une bouche, la
seconde léchait, suçait, dévorait l’autre sexe. Il observait les tailles
marquées par des serre-tailles bien coupées, par des jarretelles harmonieuses
dans la chair de leurs arrondis, et cet éclat de bijou, ce rosebud entre leurs fesses.
Elles devenaient sculptures idéales de leurs courbes en trois dimensions, avec
la douceur et la chaleur de leurs excitations.
Et chacune dégageait son parfum,
comme un macaron à double face, à double saveur, elles donnaient leurs arômes
en le partageant. Prenant du recul, elles continuaient sans relâche, sans
effort de se caresser, de se lécher encore et encore, de se déguster avec envie.
John photographiait avec ses yeux, ce bonheur lesbien, un regard impliqué pour
son propre plaisir, désintéressé en reconnaissant leur duo goulûment complice.
Il caressait les cheveux d’Emma,
ses épaules, apercevait ses fesses pointées vers le plafond, ses jarretelles,
ses revers de bas si délicieux sur ses cuisses, se rappelant sa main, qui
régulièrement passe et repasse, sans jamais ne se lasse, sur sa peau douce, sur
ce nylon si fin. Il rêvait avec elles, vivantes et vibrantes de leurs langues, il
poussa celle d’Emma, et s’enfonça dans le sexe inondé de Mary. Elle fût
surprise de cette nouveauté, de cette présence sur ses lèvres, de ce passage
libre et avide, de sa chair chaude qui emplissait son corps. La langue d’Emma
amplifia la sensation, là, encore sur son clitoris.
Elle fût secouée de chocs
intenses dans ses muscles, dans son cerveau, les yeux fermés, sa langue entre
les bas d’Emma, avec l’humidité de son plaisir sur les cuisses environnantes.
Sa bouche, les alentours, tout était humide, recouverts de ce plaisir liquide
secrété par les lèvres, par du désir. Un
maquillage parfumé, adoré, et toujours cette barre de chair en elle, qui
coulissait, manœuvrait, ralentissait et reprenait son hommage gourmand. Une
dégustation intérieure, elle adorait s’offrir, à lui, à elle en premier lieu, à
eux. Deux épicuriens presque pervers, mais si fortement gourmets de luxure,
adeptes du beau, du doux, du subtil avec une palette de variations dont ils
savaient abuser dans les combinaisons, dans les limites, dans les montées
intenses, les descentes vertigineuses.
Elle était à eux.
Elle explosait, maintenant, elle
détacha sa bouche des lèvres d’Emma, elle lâcha ses mains, elle vibrait. Tout
son corps exultait de vagues si fortes, si décalées, s’entrechoquant, passant
d’un flux à un autre. Elle jouissait. Elle laissa sa gorge émettre des sons,
des cris, des larmes chantées.
Elle pleurait de joie, elle
planait, son corps n’était plus qu’un espace sensoriel démultiplié, une boule
de soie, immensément douce, en plein rebond, sans fin. Elle jouissait.
…à suivre ….
JohnSteed
3 commentaires:
Une soirée qui se termine à merveille, une belle complicité à trois et un homme heureux.
Que du bonheur cher John!!!!!!!!!!!!!!
Bel été, bisous!!!
Miel et suc se répandent sur les lèvres offertent ,entre bruissements de soie et délices gourmands !
Partage intense .
Baisers
Tantôt acteur, tantôt spectateur, belle façon de décliner le plaisir à trois puis à deux. Multiples plaisirs pour divines jouissances, le tourbillon dans lequel les mots entrainent est irrésistible...
Bien à vous,
François.
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