Emma avait choisi pour elle, les
vêtements, les dessous, les habits de sa féminité, les contours de sa
sensualité, les talons de son vertige, et puis cet homme. Mais aussi ce nouveau
bijou, ce nouveau plaisir. Elle émit un sourire, avec l’envie de dire
« merci » à Emma, là, maintenant.
Son téléphone était posé ailleurs,
elle restait entre ses mains, sur ses hanches, sur ses fesses, sous et sur ses
jarretelles, vers ses cuisses. Il passait, repassait ici et là, dans les coins
et les recoins de ses courbes, caressant, palpant, retroussant, massant sa
peau, son corps tout entier. Même ses cheveux, après sa nuque, il envahissait
les plus petits plis, le coin de ses lèvres, les lobes de ses oreilles, les
dessous de fesses, les chevilles, les orteils, les cuisses. Elle était étendue
sur le canapé, face à lui, ombre permanente sur elle.
Elle le repoussa, tendit ses
jambes en chandelle, vers le plafond, les coutures devenant verticales, toute
en longueur. Il regardait. Délicatement,
elle contourna ses fesses, une main tirant sa chair douce, moelleuse, si
charnelle. L’autre retournant la poire de métal vers l’intérieur, pointant vers
elle. Elle se ravisa, plia les jambes en deux.
« Portez-moi dans ma
chambre ! »
Il la souleva, attrapant ses épaules, caressant ses fesses, agrippant
la combinette vaporeuse. Il suivit ses indications, à chaque porte, vers le
couloir, une pièce blanche avec un mur rouge. Un cocon intime pour cette femme,
des voilages, autour de la fenêtre donnant sur un jardin dans le noir de la
nuit, des formes d’arbres, d’arbustes. Un balcon avec probablement des boules
de buis, ici dans ce lieu, d’autres voilages, près de la commode, proche de la
coiffeuse, autour de grands miroirs, un autre porte, probablement un dressing,
ou une salle de bain.
Elle était étendue sur ce lit,
sur cette couette blanche, avec juste deux rubans de satin rose poudré
soulignant les bords.
« Ouvrez le second tiroir de
cette commode, ouvrez la boite en satin, avec des rubans dessus ».
« Oui, celle-ci. Prenez le
tube de gel, et quelques préservatifs John, nous ne nous connaissons à
peine. » Avec un sourire gourmet.
... à suivre ...
JohnSteed
5 commentaires:
John aura réussi à mettre les sens de la belle en ébullition à force de caresses senuselles, à suivre...
Et le cadeau?
Elle devient le cadeau de plus en plus offrant ,prolongeant l'instant des sensations ,laissant monter les vibrations et l'avidité de la curiosité , vite ouvrir cette boite mystérieuse et...
Baisers
La découverte arrive à son terme... Vient le temps des étreintes, des passions, de l'abandon puis, plus tard, bien plus tard, des jouissances partagées... des jouissances amoureuses...
Bien à vous,
François.
Et quel cadeau... il ne reste plus qu'à le "découvrir" sous toutes les coutures ! mais vous avez raison de nous faire languir, le plaisir n'en est que meilleur !
Baisers doux à vous M. Steed
en lisant l'article suivant je m'aperçoit que sur ce lit il y a en fait deux cadeaux, moi je n'avait vu qu'Emma... Bises ;)
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