John massait Emma depuis de
longues minutes, plus d’une heure, mais le temps devenait un lien relatif. Ils
savouraient chacun de leur côté ce contact charnel, intellectuel, cette
sublimation toute particulière.
Le lieu embaumait les parfums de cette huile,
de la chaleur des mains sur la peau, de ce corps encore chaud du bain récent,
des bougies. Une douceur zen digne d’un spa, chez soi, simplement, ce fond de
jazz venant du fond de l’appartement, ils étaient en parfaite symbiose. Emma était enfin totalement délassée de cette
semaine trépidante, elle revenait en phase avec son corps, détendue, nue. Les
mains glissaient encore, palpaient et rouletttaient sa peau, par petites
vagues.
Elle se souleva, saisit son téléphone, pour
enfin rappeler Mary. Couchée sur le dos, la tête posée sur un oreiller ferme
enveloppé d’une serviette éponge, elle cliquait dans son répertoire. John
s’occupait de son buste, de son ventre, pour le décongestionner des repas
d’affaires, des sandwichs d’aéroport. Elle voyait maintenant son travail
scrupuleux pour chaque muscle, chaque coin et recoin de son tronc, des seins
jusqu’aux hanches.
« Bonjour
Emma ! » Mary venait de décrocher.
« Comment vas-tu ?
Cette semaine fût-elle à la hauteur de tes attentes ? Je suis heureuse que
tu me rappelles enfin. »
« Oui j’ai bien avancé
dans mes affaires, du business pour l’avenir, quelques débats houleux mais des
compromis intéressants. J’avance, et là maintenant, je me délasse en prenant un
peu de temps pour toi. »
« Merci, j’en suis
heureuse. Je n’ai pas oublié tes délicieux cadeaux, tous ! Et je tenais à
ce que nous en parlions ensemble encore. Autour d’un dîner par
exemple ? »
John entendait à demi-mots la
conversation, imaginant les remarques de Mary, les allusions. Il regardait le
visage de sa douce Emma, ressentant de ses mains ses vibrations. Il écarta les
jambes brillantes, parfaitement lisses et déjà massées de sa belle. Il passa
sur le dessus, sur les grandes longueurs des cuisses, puis sur les arrondis des
genoux. Il écarta encore pour alléger l’intérieur, remontant du genou vers son
pubis. Doucement, savamment dosé pour étiré le muscle, pour fasciner la peau,
qui varie de la plus inerte à la plus innervée. Il jouait encore, frôlant ses
lèvres, observant encore la conversation. Il s’arrêtait, reprenait, revenait,
repartait, et revenait encore plus près, pour soudainement fondre sur sa proie.
Deux doigts intégralement huilés, intégralement en elle. Elle avait haleté de
surprise, de plaisir soudain.
« Emma ?... »
« Oui Mary, je suis
d’accord pour un dîner ensemble, pour fêter encore ton anniversaire, mais en
étant présente. » Rattrapant ce souffle de jouissance en elle, reprenant
la conversation.
« Tu ne serais pas avec
ton John, ce malicieux jubilateur ? »
« Oui, il me masse
… »
« Cela semble bon. »
avec un sourire atténué par le téléphone « Tu peux l’emmener avec toi,
j’ai encore des champagnes qui semblent lui plaire dans ma réserve, des vieux
millésimes pour amateurs pointus. Et quelques jarretelles à accrocher
… »
« Tout cela ira
parfaitement pour un brunch du soir, chère Mary. »
John avait tout entendu, et il
glissait de l’intérieur des cuisses dans la vallée des délices d’Emma,
sautillant parfois quelques secondes autour de son bouton rose. Son corps était
intégralement lisse, brillant, huilé, et massé extérieurement, quelque peu
intérieurement.
Il venait de partir vers la
cuisine, elle entendait le presse-agrumes, pour un jus revitalisant de
pamplemousse, le jeu du fouet pour une omelette mousseuse que lui seul savait
faire.
« Mary, nous serons avec
toi demain soir. Je prendrai un petit bag-to-sleep au cas où nous restions près
de toi, trop d’alcool ou trop de John. » dit-elle en riant
« Oui Emma, prévoyez de
rester, nous n’avons pas de contraintes, pour savourer dans la durée cette
future soirée. Je ferai préparer un plateau de tapas pour nous. Vous êtes
délicieux. A demain, et bonne nuit avec ton masseur. »
…à suivre…
JohnSteed
4 commentaires:
A perdre le souffle sous les mains de John , se laisser glisser délicieusement dans une douceur parfumée , étouffer un cri ,dans la voluptée et se gâver de vitamines ...revitalisantes !
Emma planait ...
Baisers de nuit
nous venons à nouveau visiter ton magnifique univers ! de superbes clichés et des textes forts instructifs bisous
Petit à petit la tendresse laisse place à un érotisme à venir. Le vivre est délicieux, le lire se déguste tout autant, surtout avec de tels mots. Merci !
Bien à vous,
François.
Hum quel délicieuse soirée, ce John est absolument parfait!!! A suivre...
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