dimanche 1 juillet 2012

Dégustations Charnelles

Mary, Emma et John s'oubliaient dans leurs jeux de plaisirs partagés. Cette soirée semblait durer dans un espace temps arrêté, sans limites, juste la nuit dehors, les bougies et quelques lumières douces qui maintenant n'étaient que les seules sources de clarté. Elles se mangeaient devant lui, anecdote masculine pour un duo au féminin. Emma abusait les lèvres hautes et basses de Mary, passant des unes aux autres régulièrement, emportant le goût unique de chacune d'elles.



Arômes et goûts si subtils qu'elle aimait parfois comparer ce jeu à celui de la sommellerie, avec les vins. Connaître, découvrir, sentir, voir, déguster, les fidèles étapes d'une belle esquisse de jouissance avec un don envers celle qui ouvrait les jambes, entre ses bas nylon. John avait bu son champagne, caressant maintenant les croupes de chacune. Leurs fesses arrondies juste marquées de leurs jarretelles.





Il dégustait par sa part, les bas nylon, ces douceurs extrêmes qui confortent les femmes dans leur statut fatal ce soir, ultra-féminine, objet de désirs partagés, car ici il y avait trois passionnés de douceurs, donc du fluide nylon ultra-fin. Esthète permanent, chaque jour il jouissait d'une acuité visuelle digne d'un faucon, pour apercevoir au plus loin des gambettes, pour voir dans son dos, de beaux escarpins, un joli manteau dans le vent, pour toujours poser les yeux sur le nylon qui pouvait le croiser. Une drogue douce, sans aucun manque mais juste ce plaisir, cette dose de sentiments soyeux ajoutée à son bonheur quotidien. Sans féminité, le monde ne serait plus le sien, devenu invivable.



A cet instant, il contemplait les belles et longues jambes de Mary, écartée, les talons vers le plafond, les jarretelles tendues, entrant dans la chair de ses fesses, les coutures des bas tremblant de plaisir. Elle jouissait de sentir en elle la langue, les doigts experts d'Emma, gourmande insatiable de son parfum d'entrecuisse. Elle la dégustait sans fin, après un John qui avait allumé le feu des désirs, soufflé sur des braises ardentes, elle attisait les flammes, humides, douces, si délicates que les muscles se relâchent et se retendent aussi vite, que l'esprit tombe dans les abîmes du glamour. Mary glissait depuis le ciel dans ce puits de douceur, elle ne se contrôlait plus tant son clitoris explosait entre les lèvres d'Emma.




Là encore, les fesses tendues de celle-ci s'offraient, elle sentit deux mains dessus, et si doucement une pointe de chair entre elles. Doucement, dans une infinie lenteur, elle ouvrit ses lèvres au sexe de John, empli d'envie d'elles. Il prit place dans cet écrin humide, glissant, gourmand, millimètre après millimètre, pour ne pas troubler Mary, pour remplir de tendresse charnelle, le sexe d'Emma. Totalement en elle, enfoncé, il s'appuyait sur ses fesses, leur faisait l'amour à elles deux.



....à suivre...
M. STEED

3 commentaires:

pussy a dit…

Et bien voilà que la soirée prend une belle tournure, ce John est quant même privilégié, deux merveilles à sa disposition, une belle complicité à trois. Un homme heureux, il va faire des jaloux (rires)
Je l'embrasse!

François a dit…

Peu à peu le fantasme s'écrit en lettres d'un puissant érotisme. Je lis ces lignes et le charme agit, comme un envoûtement, une transposition vers ce corps-à-corps infiniment délicat. Vos mots sont comme un crissement, ils vous électrisent. Un grand merci, cher John !
Bien à vous,
François.

françoisedu80 a dit…

Si la lumière décroit dans le salon ,la flamme du désir est intense ,les gestes sont emplifiés dans la volupté et les bulles champagne , mains vagabondes sur les rondeurs et langues gourmandes sur les fruits offerts .John partage ses audaces entre Emma et Mary , dégustation dans la nuit .
Baisers