dimanche 19 août 2012

Délice intérieur

John  plongeait encore un peu plus les doigts dans le sexe trempé de cette belle blonde, chic et légère. Sa lingerie était impeccable tant pour sublimer sa beauté, ses seins ronds et pesants d'un bonnet C gourmand, conquérant dans un balconnet empli de sa présence, ses hanches rondes, emmenées par un déhanché naturel très élégant quand il l'avait vu, il y a encore quelques minutes, sur ses talons, regardant la pièce, attendant ses gestes et un peu plus.

Il pliait avec délectation ses deux doigts vers l'intérieur avant de cette vallée des délices, un lieu irrigué de plaisirs, de décharges fortes, un autre doigt effleurait le clitoris, cette perle apparut aussi vite que la surprise d'être posséder ainsi.



Elle ressentait cet homme bien différemment de ce qu'elle avait imaginé en venant, en roulant vers cette adresse. Son amie lui avait non pas vendu cet homme, ni même trop vanté, car elle lui avait expliqué le plaisir naturel, cette gourmandise qui le caractérisait. Il ne cherchait pas un rapport de force, il respectait les femmes dans ce rapport charnel, basé sur l'envie mutuelle, sur le respect mutuel, sur le consentement mutuel, et surtout ce moment où l'on s'abandonne aux délices charnels, sans compter, sans connaître le chemin à parcourir. Il n'y avait pas de carte, pas de menu, mais un univers de jeu entre deux adultes en quête de plaisirs et de jouissance. Il était entré ainsi en elle, juste pour rappeler son statut de propriétaire des lieux, une signature de plus, sur un tableau vivant, son corps. Mais il n'avait pas proposé ni son sexe, ni sa bouche pour lui donner du plaisir, des spasmes qu'elle consommait comme des dizaines de petits-fours dévorés avec rage. 





Elle sentait ces gouttes, un peu plus que cela qui inondait les doigts. Elle fondait totalement, elle se liquéfiait, elle n'avait jamais libéré aussi vite, aussi fort son sexe. Comme une magie, comme un geste sûr, il était justement là où elle adorait être toucher, justement là au millimètre dans son corps, où elle ne pouvait plus se contrôler, là où elle inondait, se relâchait pour simplement jouir.





Ses cuisses brillaient d'humidité, elle voyait, elle sentait sa peau humide. Le revers de ses bas absorbait, se collait, les bas prenaient vague après vague, le flux du jus de son corps. Ils devenaient une seconde peau collée à la sienne. Maintenant elle était debout, à sa demande, appuyé contre son torse, son  épaule. Ses jambes ne la portait plus, l'équilibre devenait incertaine , perchée sur ses talons si fins, si hauts, si affolement hauts. Elle ne tenait que sur ses deux doigts, ployant sous les spasmes de plaisirs, jouissant sans rien contrôler de la force de ses cris, les jambes se relâchant encore, ne voulant rien rater de cette entrée en matière si directe, si franche, si sensuel en elle.





John jouissait de ce don de plaisir, contemplant la lingerie, le corps féminin venu à lui, pour lui, pour partager des plaisirs épicuriens.


JohnSteed




Surprise le 22 août !
Pour vous, lectrices & lecteurs !

3 commentaires:

Isa a dit…

Cher JohnSteed
Vos mots ici parlent de magie, mais il en existe une autre, celle qui envoûte vos lectrices et vos lecteurs, jour après jour dans votre boudoir, cet endroit dont vous entrouvrez la porte . C'est celle de vos mots, à l'évocation d'une sensualité totale , donnée d'une main voluptueusement experte. Quelle intensité dans les plaisirs!
Et ces clichés...Des mots, des photos, une musique de chambre, ou plutôt de boudoir, totalement hypnotisante.

Sourire...je me demandais pourquoi le 22 août, particulièrement. Je crois que j'ai trouvé. Quelques jours d'attente...

Anonyme a dit…

j'ai beaucoup aimé cet épisode , vous sublimez la jouissance autant que la lingerie ...

François a dit…

Comme vous l'écriviez dans un précédent billet, John prend et donne. Après s'être laissé faire, le voici dans un des grands plaisirs à partager à deux, avec passion et amour aussi. Un amour que l'on sent, au travers de vos mots, inconditionnel pour la Féminité et celles qui l'incarnent.
Bien à vous,
Ffançois.