vendredi 21 septembre 2012

Extase en bas nylon

Ils buvaient du champagne, les bulles rosées remontaient sans cesse, le frais effleurait leurs mains. John avait pris place près d'elle, il lui caressait parfois un sein, discutait, buvait, grignotait. Elle faisait de même, elle lui caressait le sexe, mou entre deux ébats, les parties lisses, son corps avec des poils si masculins. Les éphèbes rencontrés récemment ne l'avaient pas émue, elle aimait cette chaleur. Une question de génération peut-être. Le sexe de John était totalement épilé, les bourses lisses et douces, elles les caressait, buvait, discutait, grignotait.



C'était un repas avec des amuses-bouches charnels, des caresses en plus de ce croustillant de caramel au beurre salé. Elle, il, tous savouraient ce délice en plus, il glissait sa main sur ses jarretelles, jouait de la tension entre son ventre et ses cuisses. Il lissait avec sa main les bas nylon, il adorait cette douceur, une de ses madeleines de Proust personnelles. Elle appréciait cette douceur, sans être envahissant ni même trop lubrique, il était présent. Il se servait sur son corps de sensation, elle goûtait ses caresses, ses attentions, ses mains sur elle.

Le temps passa, librement, libertinement, à parler de tout, de peinture, de mode plus longuement, de livres, de mots et de vies, puis pour revenir à l'érotisme, sous toutes ses formes, les douceurs de la vie encore. Libertins dans l'esprit, libre de parler avec les fesses à l'air, le corps en oeuvre d'art ouvert au regard voyeur de l'autre, des dentelles, des transparences, mais surtout cette liberté si particulière de partager du temps, de vivre sensuellement chaque minute. 





"Voulez-vous un dessert ?" dit-elle en se levant, et laissant choir le peignoir. 
Elle avait son serre-taille de satin moulé comme un mini-corset, cette ligne horizontale de mousseline, avec deux verticales du soutien gorge de dos, ses quatre jarretelles arrière qui marquait l'harmonie des rondeurs de ses fesses, et ses bas rouges à couture noire. Elle baissait cette culotte à mi-cuisse, sur le revers de ses bas, un froissement de soie  tendue sur chaque jambe. 



John reprit un macaron au réglisse sur le plateau, elle sourit, et sa seconde main lui prit la fesse.

"Lequel retirerez-vous ?" en reprenant place proche d'un fauteuil club en cuir.

"Vous êtes venus, belle inconnue, nous avons dégusté ensemble. J'ai pris part à votre jeu, je vous laisse choisir cette apothéose" suggéra-t-il. Il reprenait un macaron à l'abricot avec un pointe de citron vert.

Elle se cala sur un coussin, pour mettre en avant ses fesses. Ses jarretelles suivaient, marquaient les arrondis. Elle leva un peu plus les jambes, passa une main vers ses vallées de délices. 
"Je veux ce dessert, intégralement consommé par vous, avec vous."




Elle déposa le petit sextoy sur ta table à portée d'elle, elle se cambra. 

En attente d'un dernier délice entre eux deux.



JohnSteed
Epicurien des mots et des sensations



Ce dernier épisode conclut plusieurs articles


4 commentaires:

pussy a dit…

Hum quel dessert!
John est parfait, il suggère mais jamais ne donne d'ordre, un gentleman!
Bises et bon week-end!

François a dit…

Le dessert s'annonce comme une sublime apothéose, une discussion érotique, un partage, une fusion. Vous avez le don pour mener l'imaginaire au plus proche de l'extase, bravo !
Bien à vous,
François.

sandra et mika a dit…

de bien belles illustrations que l'on savoure ! quel gout tu as c'est un régal ! tout comme ce texte appétissant ... plein de biz

françoisedu80 a dit…

Bonsoir John,
Si les bulles de Champagne éclatent dans les coupes , les dentelles de la belle sont tendues à l'extrême comme l'attende de ce dessert gourmand si ...fusionnel .
Baisers