vendredi 12 avril 2013

Frissons en bas nylon 2/6

John avançait de nouveau vers elle, pour poser ses mains sur sa jupe noire, pour sentir les jarretelles à travers le tissu, elle ressentait toutes ses approches. Il s'avança, la serra dans ses bras, s'aventura ici et là, caressant les courbes de sa volupté à travers cette mousseline de voile noir. 

Son bandeau de soie suivait les mouvements de sa tête, cherchant cet homme dans le vide. Elle parla, John s'approcha, elle l'embrassa avidement. Ils se serraient, il passait ses mains sur ses fesses, sur son dos, puis sur la jupe, de haut en bas, vers le voile qui enveloppait ses jambes.




Là, rapidement, il passa sous la jupe, d'un geste précis, entre les jambes, directement sur ses lèvres, directement sur son clitoris. Comment faisait-il pour savoir qu'elle ne portait aucune culotte, que ce bouton infime serait là ?





Deux doigts, trois doigts, un duo en elle, humide et confiante, écartant soudainement les cuisses, debout, et ressentant l'autre doigt sur son bouton à jouissance. Là il frotta, joua de rythmes et de belles octaves, doucement, plus vite, moins vite, en haut, en bas, à droite, puis à gauche, frottant la délicate perle, sur et sous la chair. Il poussa encore ses doigts plus loin à l'intérieur, pour emmener la paroi interne dans un jeu coulissant. 





Elle écartait encore les jambes, perchées sur des talons très hauts, mais elle adorait cet équilibre, cette prise en elle, John jouait avec cet inconnue, avec à peine quelques mots échangés, des envies soupçonnées, des désirs caressés. Des petits cris, des souffles, des petits bonheurs s'échappaient d'elle, de sa bouche, de son lâcher prise. Sans le connaître, elle se donnait à lui. Etait-ce une habitude ? 

Elle ne connaissait que les mots échangés, les idées partagées, et le descriptif fait par son amie. Rien, si peu pour s'engager dans un duo libertin, mais elle devait être joueuse, satisfaite de sentir ses bras sur elle, ses doigts en elle, sa bouche sur ses seins à travers les dentelles noires.





Elle savourait ce jeu, il la bascula d'un geste imperceptible sur le lit, en ayant enlever sa jupe de son autre main, défait son chemisier avec la même magie. Sa lingerie, une nuisette de dentelle noire, un beau soutien gorge de transparence noire, un porte-jarretelle si fin, des bas noirs et ses talons, un pur plaisir fétichiste, une vision extrêmement féminine, sensuelle de cette femme voluptueuse. Ses formes se mêlaient dans ses froufrous. Elle souriait encore sous ses mains, d'ailleurs il semblait avoir quatre mains. Il passait de son buste à ses jambes, sur le nylon, sous le voile, sous la nuisette, elle ne voyait rien, ressentait tout avec ses yeux bandés. Il remit plus fermement le bandeau, et la bascula encore un peu plus, les jambes en l'air.


Son amie lui avait parlé des séances de langue, de cette vibration si particulière, de ses trucs et astuces pour emporter les lèvres, le sexe, le clitoris dans un tourbillon inspiré. Elle reçut sa langue le plus naturellement, tenant avec ses mains ses propres jambes, caressant au passage ce nylon, qu'elle-même appréciait tant. Elle s'ouvrait, il remit sa langue, encore, encore plus en elle, encore ...





.... à suivre ....


JohnSteed


4 commentaires:

Lilly a dit…

Une langue... des lèvres... des doigts aussi.... j'en frissonne.... ne me le reprochez pas....

pussy a dit…

Les frissons sont contagieux Lilly, quelle belle entrée en matière, il est vrai que la belle est joueuse au plus grand plaisir de John j'imagine!!!

François a dit…

Plaisir de langues... J'adore...
Merci pour cette lecture si savoureuse...
Bien à vous,
François.

JohnSteed a dit…

@lilly : Frissonnez, le plaisir viendra, avec les mêmes dosages et ingrédients. Ici ou là.


@Pussy : la belle est joueuse et attirante, mais aussi gourmande de plaisirs et sensations, une femme !

@François : les plaisirs buccaux sont parfois les meilleurs.