jeudi 3 octobre 2013

Champagne pour leur maître 3/7

Ainsi la soirée trouvait son espace, Daphné et Alex recevait leurs premiers plaisirs, se soumettait à leur libertin et maître d'un soir. Leur approche était commune, un lieu de vie sexuelle qu'ils partageaient suivant leurs envies, sans compulsion frénétique, mais avec une délicieuse régularité. Lui jouissait d'être déguisé, d'être l'objet au féminin de sa femme, mais elle aussi aimait se plier au jeu de la découverte de nouvelles sensations, de nouvelles règles douces, surprenantes voire choquantes. Tout cela restait un jeu sensuel, où les frontières avaient été partagées dans de longs échanges téléphoniques séparés avec John. Ainsi il savait où aller vers leurs désirs, il choisissait le chemin, les variantes et les fantaisies qui les feraient se tordre de bonheur intérieur, de jouissances intellectuelles. Seul lui connaissait le scénario, il avait juste donné quelques instructions.

Mais le plus noble des prochaines heures résidait dans la durée, dans l'intensité, dans les évidences devenant des doutes, dans les cris de plaisirs et les silences qui suivraient. Dans l'écoute de l'autre prenant , recevant, donnant, dans le partage du tourbillon de leurs soumissions.






John enfonçait dans la bouche de Daphné, ce gode en verre, observant les lèvres très rouges s'ouvrir, avalant les ergots de couleur, apercevant la langue tournant autour, et les yeux fixés sur la main ferme.

John enfonçait aussi de son autre main, le second gode sous cette jupette relevée sur les reins d'Alex. Celui-ci disparaissait dans l'échancrure de métal de la fermeture arrière de ce legging en vynil brillant. Une profondeur accueillante, un orifice gourmand qui avalait toujours les centimètres raides du verre, glissant dans ce cul si souple. 


Il s'arrêta, forçant la main d'Alex, la tête entre les cuisses de sa femme, la langue délicatement active, sans rien voir, juste imaginer, à tenir le gode dans la bouche au-dessus de lui.

De même  il força Daphné à continuer les allers-retours devant elle, pour les fesses de cette créature qui la léchait. Du bout des doigts, en pleine tension elle prit le gode en main, le poussa, attendant le retour glissant et naturel, puis repoussa encore.






John s'installa, prît une flûte avec quelques amuse-bouches, en bût doucement.

Dans quelques minutes, il allait varier cela, mais après avoir pris des photos d'eux. Délicieuse sculptures de chairs, de nylon, de sexe.



...à suivre...

Mr Steed , maître d'un soir


3 commentaires:

Anonyme a dit…

Un monde plus loin à découvrir. Apprendre par vos textes ce monde là.
Merci à vous

Castro a dit…

Qui suce qui ?

François a dit…

Délicieux ébats...