jeudi 29 septembre 2011

LANA SUTRA de l'art vers la volupté

Lana Sutra, est une recherche artistique avec des performances d'un artiste, Erik RAVELO, un cubain qui profite des locaux de la Fabrika. Cette fondation pour tous
les arts, née d'une initiative de la marque Benetton, donne carte blanche pour des créations graphiques, ouvertes sur l'humanité, sur les femmes et les hommes.

Une installation avec des mannequins enroulés intégralement de laines, de différents coloris, mais aussi de différentes textures, avec des jeux de cordes. Un corps
à corps, entre deux êtres, deux femmes, ou un homme et une femme, car ici le sexe n'est plus qu'un aboutissement d'un lien, de plusieurs liens entre eux, sans identification sexuée. Un jeu, des
galipettes diront certains, des poses et des statues dront d'autres.



Tendresse



Envol



Duo

Sachez que seul votre regard détermine l'arrogance de ces oeuvres, l'érotisme ou la simple superposition des cordelettes, de la laine, des couleurs.

Je laisse vos yeux dans le monde de leur interprétation, et vous trouverez d'autres oeuvres plus évocatrices, plus charnelles dans leur jeu de cordes, d'un amour
très liant.

A découvrir plus amplement sur le site









dimanche 25 septembre 2011

Prémices de l'Amour

Elle montait l'escalier...devant lui.


Elle savait ses yeux sur ses chevilles, sur deux lignes droites en mouvement souple, gracieux presque félin.


Comment deux lignes droites peuvent souligner les courbes si particulières des jambes, un défi à la géométrie, presque un mystère révélé  par les coutures de ses bas nylons. Elle ralentit imperceptiblement son pas sur les dernières marches, envie de profiter de tous ces moments avec lui. Et juste laisser un instant ses yeux la caresser encore un peu, sans lui dire, son pas s'est ralenti aussi.






Ils s'arrêtèrent devant la porte, elle sentit une main effleurer sa hanche pendant qu'elle introduisait la clé dans la serrure et ouvrait la porte de leur cocon. Quelques pas encore, dans l'inconnu, ils s'immergent dans une presque obscurité, quelques lumières de l'extérieur choisissaient d'entrer avec leur halos de lumière atténuée, une lueur suffisante pour se deviner mais même dans le noir absolu, ils se trouveraient. 


Un murmure "Envie de toi", qui des deux l'a prononcé ? Peu importe...peut être lui et elle en même temps, dans un seul souffle. Une bouche qui se joint à une autre, juste leurs lèvres qui s'unissent, doucement, évidemment et naturellement comme une symbiose immuable. Leurs corps s'harmonisent sans bouger, l'un contre l'autre. Ses mains se posent sur la cambrure du bas de son dos, il sent une vibration chez elle, à imperceptible, féline réaction qui monte comme des notes venues de très très loin et dont la mélodie se rapproche. Elle devient presque frisson de plaisir,  probablement de désir.









Elle ne bouge pas, savourant et ne souhaitant aucunement se précipiter. Elle a une main sur sa joue, et l'autre sur sa nuque, ses doigts le caressent lentement. Ils dégustent cette peau si douce, se perdent légèrement dans ses cheveux très courts, au contact délicieux. 


Sa bouche à elle se détache, comme à regrets de ses lèvres. Envoûtée elle caresse sa joue, sa tempe, ses yeux et tout près de son oreille , prononce dans un soupir ces quelques mots  " Fais moi l'amour...lentement ".


Il lui prend la main et sans un mot, la mène vers le grand canapé. Elle s'y assoit, il reste debout face à elle, conquérant, juste à la regarder, en souriant. Son regard dessine ses lignes, celle de ses jambes, un tourbillon soyeux des chevilles à la lisière de la jupe, puis celle de ses seins , de sa gorge jusqu'à la pointe de son décolleté.




Elle écarte les jambes, elle réalise ce seul mouvement avec lenteur,  pour attirer ses yeux encore, et encore un peu, vers sa jupe qui remonte, dévoilant le revers de ses bas, irisant cette peau douce juste au dessus, entre ses jambes, offrant ce fruit d'elle-même.


Il entend cet appel muet et s'agenouille devant elle, entre ses jambes. Il enserre chacune de ses chevilles entre ses mains, tels des liens profondément sensuels, une entrave désirée, pour leurs plaisirs. Elle cambre un peu plus ses pieds dans ses escarpins à hauts talons. Ses doigts caressent l'extérieur de ses chevilles et ses pouces délicatement leur intérieur. 


Elle ressent la chaleur envahir son sexe, pulsion après pulsion, contraction de ses envies de sentir sa langue dans sa bouche, immédiatement, brutalement, mais aussi cette irascible envie de déguster chaque seconde avant, attendre encore un peu, juste un peu.


Ses mains remontent le long de ses jambes, toujours lentement, dégustant chaque parcelle de nylon, irradiant cette sensation indicible. Ses doigts parcourent la ligne de la couture. Le temps s'est arrêté, elle ferme les yeux, et les ouvre à nouveau pour trouver son regard à lui qui ne la quitte pas. En pleine possession de sa féminité, avec les doubles clefs de sa sensualité, de sa sexualité. Elle sent ses mains à l'intérieur de ses cuisses.


Elle a une seule envie, s'ouvrir plus encore, elle ne sait plus ce qu'elle veut, Tourbillons et vrilles vers ses caresses encore et encore, ou qu'il la pénètre  tout de suite, son plaisir continue dans cette confusion quand il masse le haut de ses cuisses, au dessus des bas, le jardin secret de son intimité, ce champ de douceurs, juste sa peau. Ses doigts sont à quelques millimètres de son sexe, sa vulve perçoit leur chaleur, le mouvement sans le voir. Lui, son homme, il continue cette torture délicieuse, son altruiste conquête pour s'approcher de son sexe qui désire intensément des émotions charnelles, sans même effleurer la dentelle de sa lingerie. 


Il sent son bassin bouger imperceptiblement, comme si elle se tendait pour mieux le recevoir, pour mieux l'accueillir...


Plumes du jour : EmmaPeel & JohnSteed

samedi 24 septembre 2011

Vous avez dit "fétichiste ?"

"Etes vous fétichiste ?"

Quelle belle question !


Car dans les yeux de celui ou celle qui vous lance ces mots, il y a déjà une part de votre réponse. Vous connaissez votre passion pour un objet, pour un lieu, pour une ambiance, vous savez si oui ou non, elle a une forte tendance à exploser dans votre plaisir sexuel. Penchant unique et frustratoire, ou simple élément de sublimation avec l'autre, vous savourez les mots de votre réponse car il y a toujours un contexte, mais pas toujours des oreilles pour entendre, à peine pour écouter.

Oui, vous êtes fétichistes car vous aimez les matières soyeuses et la lingerie en particulier. D'ailleurs vous imaginez autant que vous ressentez parfois face à des moments d'exhibition de votre compagne, d'instants volés à un coin de rue, ou sur le net. Trouble passionné de sentir sous vos doigts la finesse d'un voile, le froissement glissant d'un satin, et la tension tout particulière des jarretelles de cette amie, de votre femme, d'une performeuse burlesque ou simplement d'un cliché de publicité. Vous êtes un esthète, mais comme toute gourmandise, le gourmet se cache en vous pour caresser non plus des yeux, mais du bout des doigts en mode réel.





Mais votre interlocuteur a-t-il un jour eu cette chance pour comprendre, non pas votre excitation, mais la frissonnante douceur de vos rêves éveillés ?
A-t-il l'esprit assez ouvert pour franchir une fois, non pas lui-même, mais avec vos mots l'explication d'un plaisir, d'une folie sexuelle, d'un fantasme réalisé ?

Car bien souvent il pense pour vous, interprète votre discours, et même le traduit suivant sa propre pensée.



"Tiens vous ne lui avez pas tout dit, sur ce duo de femme ...
surtout que vous imaginiez la sienne devant vous".


jeudi 22 septembre 2011

Libre à vous de penser

Libre à nous de vivre pleinement nos envies,

Les bien-pensants sont nombreux mais la plupart jugent le comportement des autres, enfin ce qu'ils en imaginent dans leurs cerveaux aigris. Car la frustrations des uns se transforment en standard de vie pour tous, et ainsi chacun devraient vivre d'un ascétisme douteux, religieux pour satisfaire les heureux réformateurs. Non à ce diktat, dans tous les domaines. Oui aux lois, à la politesse et encore plus au respect de la liberté d'autrui.





Oui, je me penche en dehors de la vitre, je ne siffle pas la jeune femme sur le trottoir, je la suis simplement, fortement du regard, j'adore sa démarche.

Oui, à mes sourires échangés avec des belles femmes, des mamies et parfois des petits oiseaux heureux quand les saisons changent, en traversant le parc, que le soleil soit de printemps ou d'automne, vivons cette liberté, avec une sérénité délicieuse.

Oui à nos fantasmes intérieurs lorsque l'on voit, aperçoit une belle robe avec des fesses charnues à l'intérieur, et cette soudaine envie de courir après. De l'arrêter pour lui dire la beauté de ces pas, de son top à manches longues en dentelle noire qui sublime ses bras, sous un chemisier à manches courtes en satin noir. Double beauté, duo de féminines étoffes.



Oui, à cette envie de vous voir sourire plus souvent, en vous imaginant en corset et jarretelles pour faire votre vaisselle, ah les fantasmes anodins, si masculins (soit-dit en passant, une vieille amie faisait toujours sa vaisselle en soutien-gorge, rien de plus, pour ne pas mettre d'eau sur son chemisier, j'adorais essuyer la vaisselle, en la regardant).

Oui à ces libertés, de vivre sa sexualité avec un homme ou une femme, voire avec plusieurs personnes suivant les affinités. Quand le bonheur devient une sérénité qui fera encore et encore battre votre coeur. Avec toutes les rondeurs et les courbes, mais aussi toutes les couleurs et les folles dentelles.

Oui à la gourmandise libre.






jeudi 15 septembre 2011

Aimer en bas nylon

Après la première fois, le monde des merveilles, celui avec toutes les vallées des délices devant eux, un monde libertin peut-être, ils avancèrent.

Ils en avaient tant parler, un peu parfois, toujours plus quand les envies irradiaient leurs pensées, ou même la ficelle de son string, à elle ou à lui. Ils avaient ri et fantasmé de tout cet univers inconnu, de toutes les frontières qui ne semblaient exister qu'ici autour d'eux, dans leur chambre à coucher, dans un monde de fidélité. Mais ils savaient qu'ils auraient encore des limites, des bordures, des grillages intérieurs à ne jamais franchir,  juste jeter un oeil curieux dehors, et découvrir encore que tous les mondes sont cloisonnés.

Elle s'était habillé de cuir et de satin, il lui avait accroché ses bas nylon. Un geste délicieux, un rite quotidien dont aucun ne se lassait.





"En matière de sexe, on n'est jamais tout à fait sûr de savoir, ni sûr de tout savoir." un philosophe gourmet ou un simple commentateur d'un blog de dentelle, ils ne l'avaient pas noté, mais ils avaient une gourmandise, une double, non une triple gourmandise. 

Celle de Monsieur, personnage curieux de la vie, gourmand de nature et de chair, un passionné de toutes les courbes autour de lui. Mais son regard s'emballait uniquement sur elle. Il fantasmait parfois à voix haute, avec des désirs lesbiens pour elle, mais il voyait aussi des doubles possibilités pour lui.

Celle de Madame, femme voluptueuse et sereine de son corps, de ses hanches qui suivaient les mouvements naturels de ses talons hauts. Elle aimait se montrer, se cacher tout autant pour laisser deviner sous des transparences, des faux-semblants. Elle avançait, elle regardait aussi dehors, autour d'elle, derrière elle, pour avaler, dévorer des yeux les mâles et parfois quelques femelles.

Celle de leur fusion et surtout de leur ébullition, qui ne souhaitait aucune limite, aucun compromis et surtout aucun préjugé, ces idées préformatées qui tiennent prisonniers les esprits. Elle avait envie autant qu'il avait fantasmé d'une autre femme. Elle aimait leurs douceurs, elle aimait ces jeux à quatre mains, face à lui, elle en petite robe noire, et bas noirs, elle, la seconde présence, en jupe nude et chemisier transparent sur des bas chairs quasi naturels. Elles avaient joué pour elles-mêmes, puis avec lui. Et suggérer un hors-limites avec un autre homme, pour les regarder. Deux duos de câlins, de saveurs différentes avant de rentrer chez soi, de s'arrêter sur la route pour faire l'amour. Juste deux animaux en fusion !





M. STEED

jeudi 1 septembre 2011

Juste un rappel !

Un détail qui pourrait être oublier, et pourtant !

Dans les textes que vous lirez ici, avant, pendant, après vos lectures, pris dans le jeu des personnages des mots, dans la sensualité qui en découle, il y a un détail que je souhaiterai préciser.


Les personnages dans leur cheminement érotique, dans leurs histoires sexuelles, dans leurs positions variées et plus encore dans leurs complicités charnelles, font l'amour et plus précisément avec des préservatifs. Oui, ils se protègent comme vous, comme nous, car ils ont compris que la vie est le bel actif pour être encore là demain pour faire encore l'amour.

Ils se protègent.
Ils s'aiment.
Ils se dégustent.
Ils vivent.

Dans le jeu de l'écriture, pour ne pas couper les scènes, pour ne pas marquer de rupture dans les sensations, si fines soient elles, je ne précise pas les ouvertures fastidieuses de la pochette du préservatif, l'impossibilité de faire cela avec une main, quand l'autre est occupée ailleurs, les débandades malheureuses en quelques secondes. Non, je n'oublies pas, mais j'omets ce détail pour un besoin littéraire.

Alors maintenant, protégez-vous comme JohnSteed, Emma, Mary et les autres personnes soyeuses qui se croisent dans les pages de ce blog, de cette aventure, de ce roman, protégez-vous, aimez-vous, vivez !






Copyrights de l'irrévérencieuse BD 
"Soeur Marie-Thérèse"
par Maëster 
pour Fluide Glacial