dimanche 31 janvier 2016

Briller 2...

Les doigts s'enfonçaient régulièrement en elle, explorant ses lèvres, l'intérieur chaud de son sexe, frôlant le bouton de ses plaisirs, John s'arrêtait, reprenait doucement, vite, doucement encore. Car s'il dominait cette inconnue offerte devant lui, il écoutait aussi les vibrations de ce corps soumis.

Son relâchement après des cris qui s'emportent, après le mouvement mou des cuisses qui ne soutiennent plus rien sauf la jouissance. Sa main ruisselait de ce bien-être humide, de ces égarements complices. Toujours sans un mot, sans la connaître, sans s'être présenter. Elle savait sa position de cadeau, que son corps serait offert aux folies charnelles de ce gentleman, Mary lui avait parlé de lui, de ses caresses sublimes, de ses profondes envies et puis de ses jeux experts sans limites. Elle avait dit oui, convaincue par les lèvres envahies de baisers de Mary, prête à se donner intégralement.


Elle respirait, ses deux mains sur sa nuque, sa croupe offerte, la musique new wave dans cette grande pièce, les pas sourds de cet homme, ses doigts lui manquaient déjà. Et il dézippa sa combinaison de latex, lentement couvrant de bises et de douces claques ses fesses, ses cuisses, ses jambes, son dos. L'enveloppe chaude la libérait, elle bougea, le bandeau de cuir toujours sur ses yeux. Aveugle pour mieux ressentir avec les autres sens. Tactile, il l'était, il s'amusait de la dentelle cachée sous le latex, passant deux doigts ici sous le satin de son porte-jarretelle, deux doigts autour de son rosebud. 





Il la releva, la guida vers une autre pièce. Du bois, du parquet sous la finesse des bas nylon, une autre chaleur, un feu de cheminée, elle resta droite, perdue dans l'espace, sa silhouette offerte aux yeux gourmets de son hôte. Sans un mot, silencieux, plus de musique non plus, il effleura ses jambes, avec dix doigts délicats, sur et sous le fn voile, s'égarant sur ses lèvres impeccablement lisses. Des cuisses jusqu'à ses chevilles légères, il cajola sa peau, cette seconde peau. Puis avec courtoisie, il lui passa des escarpins très hauts, l'aidant à trouver sa position nouvelle, perchée à quinze centimètres. Fixant les brides, il s'offrit encore un jeu de sensations, avant de la repositionner en levrette idéale.

Là, sagement, avec deux doigts, puis trois doigts, puis un pouce sur le rosebud, il rappela sa présence, tapotant ses arrondis arrière. tirant parfois sur les nombreuses jarretelles. Il l'enfila doucement, avec habileté, sans concession, profondément, pleinement. Un sexe large, de nouveaux petits cris, du bonheur à quatre pattes, en caressant les deux coutures du talon vers le revers soyeux.


... àsuivre


M. STEED