vendredi 1 juin 2012

Tapas, étincelles de sensualité

John avait dégusté l'entrejambe de Mary, en oubliant le temps. Les femmes s'amusaient de jeux de mains toujours plus intrusifs sous leurs dessous. Elles se complimentaient mutuellement sur la dentelle si fine, sur la soie si douce, sur cette mousseline de lingerie, du beau à voir, du délicieux à toucher. Les courbes, les seins, le cou, la nuque, les cheveux, les bras dénudés, toutes les courbes étaient sujettes à une attraction, une envie de chaleur.


Mais dans un même rire, en levant leurs deux flûtes vides, elles souhaitèrent grignoter. John  leur sourit pour seul réponse. Il installa une plaque sur la table basse, et laissa les dames, les élégantes se rapprocher un peu plus. Emma glissa à sa place encore chaude. Il observait les deux paires de jambes en bas noirs, les coutures, des reflets de lumière.

Il aimait tant ce voile presque transparent, enveloppant à merveille les longs muscles des cuisses, allongeant les mollets, embrassant les chevilles. Il préparait des tapas, juste pour elles, et dégustait de son regard esthète, des petites touches d'un menu de voyeur.


Il avançait avec quelques tapas de pains d'épices avec dessus du foie gras chaud, quelques pépites de sel dessus, un tour de poivre de Séchuan. Il donnait les bouchées à ces deux fauves en pleine gourmandises. Deux panthères qui jouaient l'une de l'autre. Il frôla le derrière d'Emma, bien rond, bien affriolant, avec deux doigts, il se rappela les minutes précédent cette soirée. Elle était brûlante, humide, demandeuse, se frottant sur cette présence sur ses fesses, sous sa robe relevée. Il offrait du champagne par dessus ce duo de chair en pleine cuisson, un repas succulent. Gastronomie de caresses, encore et encore.

Quelques étincelles pour les crevettes avec cette sauce aigre-douce, et un caramel avec des graines de pavot. D'autres bouchées croquantes, qui entraient dans les bouches, passaient entre les lèvres demandeuses  de tous les bonheurs épicuriens. Elles dévoraient les tapas, il mangeait leurs féminités en fusion sur ce canapé.



L'une prenait le dessus, offrait ses cuisses, ouvrait ses cuisses sur la bouche de l'autre, versait du champagne,  posait ses lèvres chaudes, les parfums se mêlaient, juste en lingerie.

Juste avec leurs bas nylon !


...à suivre ...

JohnSteed