samedi 29 octobre 2011

Ma gourmandise !

Il n'a pas su lui dire tout ce qu'il ressentait, lui si animal soudainement avec elle, avec cette envie si forte d'être en elle, d'être avec elle. Dès l'instant où il s'est garé devant chez elle, il avait l'impression d'être en fusion avec son corps. Oui un désir profond mais sensuel, une avancée charnelle, comme une fulgurance en plus des bises dont il la couvrirait, en plus des caresses discrètes sur sa robe, ici et là pour connaître, pour reconnaître sa lingerie ou son absence.





L'envie, ce non besoin mais cette force intérieure qui accompagnait ses sentiments, une pulsion de chair, de folie masculine pour son corps féminin. Il avait envie d'elle, et il ne doutait pas qu'elle le sentirait, dès l'ouverture de la porte, elle recevrait ses hormones en ébullition, pour elle, vers elle, tel un soleil explosant définitivement, un feu d'artifices silencieux, juste du bout des lèvres, un "bonjour" et un "j'ai envie de toi, là maintenant".


Elle aimait cela, il aimait cela parfois avec cette dualité terrible de ne pas être phase, de vouloir plus qu'elle, de sa disponibilité, de la zone rouge. Mais ils étaient devenus fusion depuis les premiers temps, depuis qu'elle lui parlait de sa vie sexuelle, qu'il écoutait et qu'ils partageaient leurs doutes communs, leurs envies communes, leurs caresses communes, leur futur sexuel commun. Des premiers pas, comme des premières fois, sans être adolescents, mais comme des adultes séduits l'un par l'autre. Souvent des caresses et des discussions sensuelles ou des moments si intenses, si doux, sans sexe mais si importants, parfois des cinq à sept doucereusement crapuleux, sous une couette anodine. Et parfois ces moments instinctifs, entre deux fauves, près à se dévorer, morceaux par morceaux, caresses après caresses, par leurs jeux de bouches et de lèvres ruisselantes, ils se mangeaient, se dégustaient, se lovaient l'un dans l'autre.





Aujourd'hui, il ne savait comment lui dire, car après l'amour, sur la route, il ne savait si son amour, son sexe dur et fortement décidé, n'était pas une extension de ses griffes, déchirant sa chair, se délectant de ses fesses, de ses seins, de sa bouche encore, toujours et encore, toujours en elle, encore plus. Oui il l'avait désiré, non comme un verre d'alcool pour se délasser mais comme cette ivresse totale, de la bouteille dans une main, du désir dans la bouche, des rêves embrumés devant soi, et surtout cette volonté de plonger dans le goufre sans revenir, sous les chutes alcoolisées. Sauter en elle, tomber et se noyer dans sa chair, être un avec l'autre corps, dans un tourbillon déraisonnable de folies, de vapeurs érotiques, de vagues irréelles, sans limites, mais toujours avec elle.

Mais comment lui dire, sinon avec quelques mots, un peu fous, un peu ivres, et tant de caresses sur elle, de coups de reins en elle.





"Oh que tu es mon délice, ma gourmandise", il parlait seul, dans sa voiture, mais il ne pensait qu'à elle.


Dormait-elle maintenant ?


mercredi 26 octobre 2011

EmmaPeel

Il existe des jeux, surtout avec les nouveaux médias et les outils de communication, pour jouer et ne pas jouir, mais pour créer des désirs plus interactifs avec l'autre. Et puis parfois les cycles des envies se croisent, et d'un simple sms, on monte vers le paradis des voluptés, des jeux de mots, de doigts qui pétillent sur l'écran de votre mobile, de plus en plus vite, avec une excitation non feinte.

Ce fût ainsi avec Emma, une soudaine envie d'elle, de moi vers elle, mais aussi d'elle vers moi. 

C'est à ces moments-là que l'on prends conscience des distances, de la parole, des textes mais du vide de l'autre qui n'est pas là, pas si proche. A quand la téléportation ?

Elle était dans son appartement, dans son cocon de vie, un endroit parme et gris, teinté de touches de blanc laqué, avec une féminité affirmée, nouvelle, comme un soleil de printemps qui ne voulait plus voir les autres saisons, heureuse ! Elle l'attendait pour être à lui, une envie soudaine, de se soumettre délicatement à ses désirs, en respectant le sien, être à lui, sans abuser d'elle.




Lui, était chez lui, derrière ses claviers, loin de ses livres, avec son thé, son large bol de thé vert, tiède, et quelques carrés de chocolat noir. Frémir était le terme, pour finir au plus vite ce rapport, ces paragraphes de business pour retrouver ses bas nylon, ce lien, cette couture qui courait entre eux, sans se lasser, sans autre désir affirmé. Ils étaient passionnés de finesse, et le nylon était ce voile commun, non énoncé, non prononcé dans leurs escapades horizontales, mais toujours présent.

Sentir le tissu se tendre, devant son désir de partir, de sauter dans sa voiture, pour arriver en bas de chez elle, juste un petit sac, un fourre-tout, le sac à malices, une version du cabas de Mary Poppins, mais en plus coquin, entre accessoires, bas nylon et bas de soie, colliers fantaisies et bracelets rutilants pour accompagner une petite robe noire moulante, ou parfois au fond, une paire de bottes, de talons fins, voire de cuissardes. Elle aimait les surprises, elle savait le surprendre, lui aussi. Un jeu complice, naturel, vivant et source d'énergie dans leur presque couple, entre deux lieux de vie, entre deux êtres accrochés l'un à l'autre.



Il choisirait de la déshabiller du peu qu'elle aurait sur elle, avec des caresses, partout, un massage huilé pour la parfumer, pour lui transmettre sa ferveur, sa folie d'elle. Puis il glisserait un serre-taille souple, précis sur ses hanches, juste lui sur sa peau, sur le haut de ses jambes. Six attaches vers des bas nylon, probablement couture de lurex argenté, un modèle rare, un voile vintage. Deux bottes de cuir, lacées de bas en haut, en prenant le temps de bien faire, de bien serrer, de bien ajuster, elle adorait le ressentir dans son application, sobre de mot, prolixe de touchers divers. 

Puis le corset, une jupe surprise, soit un modèle trapèze, délicatement choisie pour sa longueur, soit un modèle crayon, pour mouler ses hanches, sa taille, ses cuisses. Un chemisier en voile noir, presque transparent sur un soutien-gorge en dentelle noire, toute en jeu de voir et cacher ses rondeurs exquises, deux délices qu'elle lui offrirait ensuite.





Champagne, juste pour eux deux !

Et vous ?



Mr STEED


mardi 25 octobre 2011

Puis-je vous parler d'elle, d'elles ?

Puis-je vous parler d'elle ?

Ou bien d'elles ?




Je n'ai jamais osé prendre un peu de recul, ni moins de temps pour oser vous parler d'elle, cette femme qui a un moment de ma vie était avec moi, elle ou elle. Non pas que je n'attache pas d'importance à leur prénom, mais pourquoi vous le révélez. Je ne les méprise pas, bien au contraire, je les aime, je les ai aimé, parfois doublement, et je crois que je les aimerais encore longtemps.

Oui subtilité du temps, hasard d'un gentleman discret, éloigné des femmes, et finalement dans leurs jupons malgré lui. Elles furent toutes des expériences positives, les plus folles parfois, celles qui forgent l'excentricité , cette flamme qui est allumée en moi, indéfiniment. Je les remercie, car je ne suis pas un consommateur, mais un être sensible, froid parfois, doué d'un seul excès, aimer écrire, écrire pour aimer, aimer les sentir lire mes mots, et parfois avec timidité leur donner ses mots.




Une fois même, je les ai écrit sur son dos, sur ses rondes fesses, pour non pas marquer mon territoire mais pour user de sensuelles courbes, du plus beau papyrus de la nature, sa peau.

Je les ai aimé, je me suis perdu, où suis-je ?




Là, ici ou ailleurs, dépositaire de vos sentiments, pâle miroir de vos attentes, et peut-être gentleman de vos cahiers de rêves. Je ne vous donne que des mots, je ne suis qu'une ombre derrière un clavier, avec un coeur, fragile, sensible et gourmet, qui a su abuser de gourmandises, mais je ne vous dirai pas tout, sur elle, sur elles.




JohnSteed

jeudi 20 octobre 2011

Bureau ou Boudoir

La lecture nourrit elle mes émotions ?



Du fond de mon boudoir, ce bureau cossu et discret, au fond  du couloir, derrière une porte capitonné, où je lis et je travaille en pensées volages ou sérieuses. En ouvrant la porte, vous verrez des livres du sol au plafond, une bibliothèque à l'anglaise, avec deux fauteuils club en cuir, une tablette pour poser une bouteille de grand vin. Mais aussi dans le coin le plus clair près de la fenêtre, mon bureau, sobre d'un côté avec les deux ordinateurs, et un tas de livre, de revues, une lampe, des objets divers, voyages dans mes rêves depuis des décennies, je suis là, entre taupe terrée dans son ombre et monstre d'écriture, heureux et gentilhomme.


Ici je lis, le matin, entre deux textes, en nourrissant mes projets, mes manuscrits électroniques, je lis encore le midi, avec un plateau de fromages, de l'eau, des fruits. Et l'après-midi, je cherche le soleil d'automne qui passe à travers les petits carreaux de la fenêtre. Je somnole, le lis encore, je parle au téléphone, je reprends le cours de mes mots, ceux là même que vous lisez.





Et là, je prends mon échelle, pour les plus hautes étagères, celle des ouvrages érotiques, celles des libertés poétiques ou des récits en délicatesse. Les mots me donnent ils des émotions ?

Probablement quand ils encouragent mes rêves, endormi dans mon cuir, lové dans les bras de mes anges, emportant avec eux, en moi des folies de nylon, de bas couture, de folles caresses sur les cuisses. Car elles sont non plus à lire, non plus à imaginer ou à voir uniquement mais soudainement je peux allonger mes bras, tel Elastic Man des Quatre Fantastiques, pour caresser des mains, du bout des doigts leurs cuisses, leurs mollets, parfois leurs chevilles, et même remonter sous le bord de leurs jupes, juste là entre chair et nylon.



J'aime cette langueur, cette force érotisante des mots, ce rêve qui deviendra vous quand vous pousserez la porte, non pas de mes rêves, mais de ce bureau, uniquement avec vos bas nylon.



Mr Steed

lundi 10 octobre 2011

Mes Bas Nylon

Depuis qu'un jeune homme inspiré est rentré dans ma vie, dans ma jeunesse avec un petit cadeau, comme un enfant ramenant une sucette, je suis devenue un peu plus femme.

Il avait craqué sur la vitrine d'une boutique de lingerie, une femme mature, la propriétaire avait pris le temps de lui dire que la lingerie était une porte vers la beauté des femmes, mais que cela avait un prix. Un rite initiatique qu'il avait envie de franchir, avec ses petites économies. Oui pour ce serre-taille vert, la culotte joufflue qui allait avec, idéale pour envelopper les deux joues de ses fesses, et le balconnet qui porterait ses seins. En l'occurrence les miens !



Il avait regardé les doigts de fée, enveloppant de papier de soie, le bel ensemble, déjà parti dans ses rêves et même ses doux fantasmes. Cette dame avait pris soin de l'écouter, de lui donner des conseils et quelques clefs pour devenir lui aussi un homme, un être sensible et non uniquement gourmand du corps et du sexe, mais qui relira un jour son cerveau et son entrejambe. Il avait tout pris.

Pas exactement finalement ... car en ouvrant le paquet, ma surprise fût grande, mon bonheur aussi, je quittais enfin le monde des jeunes filles pour devenir une jeune femme, avec ces dentelles vertes, fines et radieuses dans leur souplesse, sous mes doigts, face à son regard qui me déshabillait.

Oui il manquait une chose, et non des moindres, les bas nylon !




Elle avait dû penser que j'avais déjà des bas avec moi, lui n'avait été que trop subjugué pour avoir cette pensée. Mais mon stock de collant, ne recelait alors que quelques bas Up achetés pour tester, pour séduire les précédents, et surtout pour me voir avec devant mon miroir.


Ce fût une après-midi de bonheur, sur et sous la couette, à essayer au passage la tenue, pour mieux l'enlever ensuite. Lingerie et ses mots, nous n'étions pas encore très calé, confondant jarretière et jarretelles, guêpière et corset, nous avons visité les sites de lingerie, d'Agent Provocateur à What Katie Did, en passant par Aubade et Passionnata. Du bonheur pour les yeux, et souvent ses doigts sur moi, en moi, comma sa langue demandée sous le micro-string qui m'habillait encore.




Demain, j'irai seule, fière dans ce magasin de lingerie, avec la tenu complète sous ma tunique, et je demanderai à cette femme des bas nylon, de vrais bas pour mes jambes, comme Dita. Je veux ressentir ce plaisir sur mes jambes, sentir ses doigts les attacher aux jarretelles. 


Des Bas Nylon,
Mes Bas Nylon, 
Demain ...



Mr STEED

vendredi 7 octobre 2011

Demonia, une soirée folle

Existe-t-il des moments un peu fous, comme dans le passé ?

Dans les années 20, on dansait le charleston, on s'habillait court en montrant les jarretelles, on avait les cheveux à la garçonne, on fumait pour les femmes.

Dans les années 70, on fumait encore des substances molles, dans un monde fleurs géantes, on dansait sur des rythmes psychédéliques, avec des corps qui se frottaient. Les communautés hippies vivaient et défrayaient la chronique, les moeurs des gens bien-pensants.

Dans les années 80, le pop-art et ses factory vivaient des moments trop forts, mais le Palace parisien donnait des lieux incroyables, des couloirs, des coins et des recoins, des banquettes et même des toilettes por parler, divaguer, refaire le monde en dansant.



Et maintenant que reste-t-il ? Berlin, New-York, Ibiza, Londres offrent des soirées décalées où les vampires de la danse et des non-conventions vivent leurs envies.


Alors foncez à la soirée DEMONIA, du samedi 15 octobre 2011 à Vincennes, plus tôt dans la saison qu'en décembre habituel. Une soirée entre fétichistes, vous en avez entendu parler, vous avez entendu tant de choses sur ce moment d'allégresse entre cuir, entre vynil et latex. Le minimum pour exister ici, pour se montrer dans des tenues classiques et totalement excentriques. 


Quelques soient les origines sociales, les envies de ces matières, de les exhiber avec une nudité partielle ou des bas nylon, tout est là pour voir, regarder, montrer, parfois toucher, mais c'est un rêve éveillé uniquement. Ici les moralisateurs de tous poils restent dehors et manquent ce lieu de plaisir. Certes il y a de la danse, il y a aussi de nombreuses performances en shibari (bondage artistique) et des défilés de tenus fétichistes, tendances dans la mode aussi ! De la lingerie partout, des hauts talons, des beautés masculines et féminines et parfois entre les deux !!!
Certes aussi il y a des attouchements et parfois un peu de sexe, des gourmandises pour les personnes adultes consentantes. Mais c'est d'abord une soirée conviviale.



La soirée DEMONIA, c'est un lieu de diversité, de différence et de respect, avec des sensations douces, huilées et caressantes.
Car là enfin vous saurez ce que procure une tenue en vynil, en cuir, en latex. C'est beau, c'est ultra-moulant, c'est une soyance toute particulière !

Allez bas nylon et une tenue fétiche, pour la soirée la plus FETISH de Paris.



Emma avec ses bottes de cuir et du nylon fin
John & STEED avec ses excentricités de gentleman

lundi 3 octobre 2011

Juste de dos


Je l'ai adoré quand elle est rentrée de petites courses avec deux tuniques en laine, "idéales pour la mi-saison" m-a-t elle dit. J'avais aperçu une teinte rouille, en douceur style cachemire et un gris soyeux, comme j'adore.

Elle a mis la seconde avec un collant opaque gris, j'ai adoré son allure de chat chartreux, avec des ballerines vernies, délicates avec le sol, Féline et moulée de gris !

Hier elle a mis la première, une teinte rouille qui moulait ses courbes, une sensualité pour les yeux et déjà dans mon imagination pour les mains.
Elle était là, tout en souplesse, avec des bottes marrons, sûre de son effet sur mes envies. Me rappelant d'autres jeux.





L'agenda trop rempli, la journée est passée avec des croisements trop rapides et sa beauté inaccessible et moulée de douceur.

Enfin en soirée, elle a tiré une chaise, et l'a retournée. Elle s'est assise à l'envers, les jambes écartées, après avoir retiré ses bottes, les jambes brillants avec le reflets de lumière.

Et là j'ai découvert les boutons dans le dos, je me suis approché, elle attendait cela. J'ai retiré les boutons. Un à un de haut en bas !
Surprise, pas de soutien-gorge ni de bustier caché, rien sauf sa peau et ses seins durs d'envie.
Encore quelques boutons, rien d'autres, oubliant même un discret string, elle était sans dessous, offerte sous le paquet cadeau de sa tunique, finalement j'ai découvert qu'elle portait des bas, avec un revers de dentelle, très haut sur ses cuisses.





Juste ses bas !

Elle a glissé en arrière, s'est cambrée.

"Prends-moi par là"







L'idée de ce texte est née sur le blog "subtil et dérangeant, sexy et surprenant" :
Avec cet article sous la tonnelle , illustré par Mr Van Hove.