lundi 27 août 2012

Plaisirs charnels en bas nylon

Deux doigts en elle, un autre plus doucement sur le bas de son mon de vénus, John savourait les soubresauts de jouissance de cette femme blonde. Il humait sa main, un parfum humain léger, une force d'odeurs animales, un fumet sucré, une humidité qui ruisselait.



Il l'aida pour reprendre une position assise plus confortable sur le sofa. Il lui porta une flûte de champagne aux lèvres, elle avait encore les yeux fermés pour déguster, pour prolonger les derniers ressentis de son sexe. Elle souriait, en pensant à cette amie, bourgeoise, femme de grand standing, qui l'avait initié à cette découverte de son corps, de cette liberté de vivre son corps plus pleinement. Elles avaient tant parler de cette vie mondaine, triste le plus souvent, riche certes, mais avec beaucoup de faux-semblants. Elles n'étaient pas malheureuses, elles avaient envie de profiter de leur corps, de leur féminité tout simplement, de disposer de plaisirs réels, plus charnels. 

Elles avaient ri, longuement ri en buvant du thé sur cette approche animale parfois qui leur manquait, dû à trop de conventions, à une éducation rigide d'un milieu avec ses règles sourdes. Elles voulaient hurler de plaisir comme les magazines féminins le disaient, elles voulaient vivre, exploser de plaisir.



Elles voulaient aussi du désir, et de la douceur. Elles prenaient leurs envies en main, elles décideraient de cet avenir de câlins et de chaleur coquine.

Plus régulièrement elles avaient fait du shopping, pour de la mode, pour des tailleurs chics, mais en empruntant aussi le chemin de robes plus légères, des hauts plus transparents, des soies ultra-douces, des jupes plus courtes. Osant, l'osant pas acheter, pas à cause du prix mais plutôt de leur nouvelle image. Elles avaient poussé la porte de leurs habituelles boutiques de lingerie, faisant des essais croisés, sur l'une puis sur l'autre de tel serre-taille, de shorty transparent, de strings minuscules, de bodys si échancrés sur leurs poitrines de femme, si perdus dans leurs entre-fesses. Pour les guêpières, elles avaient pris le temps de s'attacher mutuellement les agrafes, une main sur le tissu, une autre sous le tissu. Doucement elles avaient acheté des folies sobres de chez Lise Charmel, du balconnant d'Aubade, parfois elles avaient pris le défi de s'offrir le même modèle en noir, pour se raconter ensuite l'effet de celui-ci sur leurs maris. Et puis elles avaient osé les lieux plus coquins pour les sextoys, pour les objets les plus variés, pour de la lingerie plus trash, plus rose, plus panthère. Elles rigolaient de ces loveshops toutes nouvelles, pas encore assez souriantes pour être des lieux intimes au féminin, mais en progression par rapport aux sexshops de Pigalle. Quelques interdits si accessibles, pas si interdits d'ailleurs en regard des bonheurs intimes qu'elles éprouvaient.




L'une avait pris de l'avance, l'autre suivait, chacune des chemins variés, mais aussi parfois, comme ce soir, des croisements communs, une personne, deux approches. Elle savourait les jambes ouvertes face à cet homme, ce libertin respectueux, elle avait les bas humides de son propre plaisir qui avait coulé sur ses cuisses. Elle voulait encore le découvrir, s'offrir à lui, prendre son goût des douceurs.





John caressait ses seins, la pointe, les pointes tendues sous la dentelle ultra-fine.

Il aimait parler avant de conquérir, de donner des plaisirs, pour connaître les attentes. Mais là elle semblait vouloir se donner intégralement. Elle ouvrait encore ses jambes, ses bas nylon, pointant ses talons aiguilles vers le plafond. Une invitation...



JohnSteed


N'oubliez pas votre cadeau d'anniversaire jusqu'au 30 septembre, vous pouvez posez vos questions, les plus indiscrètes, les plus intimes, les plus osées, les plus coquines, les plus sensuelles à l'auteur de ce blog, sur lui, sur ses mots, sur son ombre.

mercredi 22 août 2012

Votre cadeau d'anniversaire !


JohnSteed via EmmaPeel


Un an déjà que JohnSteed a pris sa plume pour partager avec VOUS, fidèles lectrices, fidèles lecteurs, des mots sensuels, plus sexuels parfois, toujours érotiques avec un charme fétichiste, toujours !

Ce blog, ce lieu reste le vôtre.

Doublement !

Car vous pouvez y passer quand vos chemins virtuels vous appellent vers la sensualité, vers une envie de lecture soyeuse, pour une mise en bouche d'une soirée câline, voire coquine, pour ouvrir vos rêves, pour voir mes envolées lyriques et charnelles

Car vous pouvez devenir actrice/acteur des futurs articles, ici les libertés sont entrantes et sortantes et souvent de délicieux va-et-vient, des allers-retours. (voir ci-dessous)

Je vous rappelle la définition de cet univers :

"JohnSteed écrit ici et ailleurs, pour le bonheur des yeux, avec quelques photos et des mots soyeux. Parfois les bas d'EmmaPeel se glissent pour des textes à quatre mains. Hédoniste, esthète, fou de féminité ! Curieux et gourmet avec quelques touches d'érotisme.

Univers de douceurs, d'esthétisme et d'érotisme, dans le respect de chacun de vos fantasmes, pour elle, pour lui, avec votre lingerie fine, vos doigts et vos yeux gourmets, et bien évidemment quelques bas couture en nylon."





Mais aussi les règles ouvertes à vous, pour les prochains articles :


"Vous avez des envies de lectures, des photos (de vous, sur un thème, sur un fantasme), un désir personnel et inavouable, tout est possible. 

Donner les quelques mots, ou donner un début de sujet, ou exprimer simplement votre désir

John sera heureux de les illustrer, de les écrire, de les romancer, de les partager ici, parfois de les enflammer.
Si vous avez uniquement des envies à fantasmer, envoyez un email à JohnSteed.Nylon@gmail.com il écrira pour vous, chers internautes coquins, les amoureux des bas nylon plus excités, de nouvelles histoires à partir de vos suggestions
L’été est toujours source de chaleur, de fine dentelle, de désirs, de glamour …"

Alors écrivez maintenant, demain, je vous donnerai le meilleur en réponse à vos propositions. Une complicité épicurienne de mots, un libertinage virtuel peut-être !




Mais si il y a une première bougie d'anniversaire, il y a un premier cadeau. John est ainsi, il préfère donner que recevoir, un hédoniste gourmand certes, un bonheur de voir l'autre profiter des dons exquis.

"Jouir de l'autre en pleine jouissance."

Alors pour cet anniversaire, vous avez le droit de poser de découvrir un peu la plume, l'âme qui dévore les exhibitions des unes, qui montrent les courbes des autres, l'homme qui imagine, partage des mots et des fantasmes, des vérités porno-chic, des scénarios de lingerie et de bas nylon.

Vous avez droit à maximum 3 questions, par couple ou par internaute.
Je répondrai à vos envies indiscrètes, à votre curiosité, à vos interrogations insatisfaites sur "Qui est johnSteed ?", soit en direct par email, soit ici dans un article ou deux. J'userai aussi de pirouettes, plus rarement de joker. Osez ! c'est votre cadeau !

Envoyez vos questions à JohnSteed.Nylon@gmail.com

Jusqu'au 30.09.2012, un mois d'anniversaire !



Bon été chaud et sensuel !

JohnSteed

dimanche 19 août 2012

Délice intérieur

John  plongeait encore un peu plus les doigts dans le sexe trempé de cette belle blonde, chic et légère. Sa lingerie était impeccable tant pour sublimer sa beauté, ses seins ronds et pesants d'un bonnet C gourmand, conquérant dans un balconnet empli de sa présence, ses hanches rondes, emmenées par un déhanché naturel très élégant quand il l'avait vu, il y a encore quelques minutes, sur ses talons, regardant la pièce, attendant ses gestes et un peu plus.

Il pliait avec délectation ses deux doigts vers l'intérieur avant de cette vallée des délices, un lieu irrigué de plaisirs, de décharges fortes, un autre doigt effleurait le clitoris, cette perle apparut aussi vite que la surprise d'être posséder ainsi.



Elle ressentait cet homme bien différemment de ce qu'elle avait imaginé en venant, en roulant vers cette adresse. Son amie lui avait non pas vendu cet homme, ni même trop vanté, car elle lui avait expliqué le plaisir naturel, cette gourmandise qui le caractérisait. Il ne cherchait pas un rapport de force, il respectait les femmes dans ce rapport charnel, basé sur l'envie mutuelle, sur le respect mutuel, sur le consentement mutuel, et surtout ce moment où l'on s'abandonne aux délices charnels, sans compter, sans connaître le chemin à parcourir. Il n'y avait pas de carte, pas de menu, mais un univers de jeu entre deux adultes en quête de plaisirs et de jouissance. Il était entré ainsi en elle, juste pour rappeler son statut de propriétaire des lieux, une signature de plus, sur un tableau vivant, son corps. Mais il n'avait pas proposé ni son sexe, ni sa bouche pour lui donner du plaisir, des spasmes qu'elle consommait comme des dizaines de petits-fours dévorés avec rage. 





Elle sentait ces gouttes, un peu plus que cela qui inondait les doigts. Elle fondait totalement, elle se liquéfiait, elle n'avait jamais libéré aussi vite, aussi fort son sexe. Comme une magie, comme un geste sûr, il était justement là où elle adorait être toucher, justement là au millimètre dans son corps, où elle ne pouvait plus se contrôler, là où elle inondait, se relâchait pour simplement jouir.





Ses cuisses brillaient d'humidité, elle voyait, elle sentait sa peau humide. Le revers de ses bas absorbait, se collait, les bas prenaient vague après vague, le flux du jus de son corps. Ils devenaient une seconde peau collée à la sienne. Maintenant elle était debout, à sa demande, appuyé contre son torse, son  épaule. Ses jambes ne la portait plus, l'équilibre devenait incertaine , perchée sur ses talons si fins, si hauts, si affolement hauts. Elle ne tenait que sur ses deux doigts, ployant sous les spasmes de plaisirs, jouissant sans rien contrôler de la force de ses cris, les jambes se relâchant encore, ne voulant rien rater de cette entrée en matière si directe, si franche, si sensuel en elle.





John jouissait de ce don de plaisir, contemplant la lingerie, le corps féminin venu à lui, pour lui, pour partager des plaisirs épicuriens.


JohnSteed




Surprise le 22 août !
Pour vous, lectrices & lecteurs !

vendredi 17 août 2012

Emma sublime ses dentelles

Un jour d'été, mais un peu gris, nuageux, une atmosphère refroidie par les gouttes de pluie qui sont  tombées tout à l'heure. Emma est dans cette maison du pays basque, un récent héritage. Elle a ouvert les volets il y a quelques mois, la masure méritait une petite rénovation, mais plus encore elle avait réveillé les souvenirs de vacances en famille. Puis les échappées belle avec des amies, des copains, des petits amis, et encore parfois des amants, plus récemment, elle aimait pioché les clefs chez sa vieille tante, laissé un bisou sur son front rieur, toutes deux savaient le plaisir de jouir dans le lit du haut, la fenêtre vers la plage, le soleil du matin.

Elle est allongée sur son grand canapé, en train de lire, un thé aux arômes délicats refroidissant sur la table basse près d'elle. La cheminée large attend l'hiver, elle anime cette pièce même en été, comme les murs blancs.

Emma se pelotonne dans un grand plaid en cachemire, un cadeau de John, toujours délicat, qui lui a offert pour qu'elle puisse s'y réchauffer, quand il n'est pas là et qu'elle ne peut  trouver la chaleur de ses bras. Elle est un peu morose, pensive et essaie  de se distraire avec les aventures délirantes narrées dans son roman.







La sonnerie de sa porte retentit.  Elle n'attend personne. Ce ne peut être John, cela fait quelques jours qu'il est parti pour une mission professionnelle, à moins qu'il n'écrive encore dans un coin de France, d'Europe, un lieu coupé du monde. A moins qu'il ne cherche l'inspiration entre deux lignes de dentelles, en attachant de nouvelles  jarretelles, sur de belles cuisses complices. C'est sa liberté. Les mots de son gentleman, sa voix, la douceur de sa peau lui manquent.  Elle sait être patiente et accepte ces distances qui s'imposent entre eux parfois. Cela fait partie de John, de ce qu'il est, de ce à quoi il doit faire face. Emma aime John, elle aime ce qu'il est, dans tous ses facettes, le plus souvent des reflets étincelants, brûlants et fougueux, parfois des ombres plus silencieuses, des doutes noirs, profonds.

Emma traverse la maison, sans curiosité. Elle ouvre la porte, un livreur chargé de deux colis.





Elle les réceptionne et retourne dans son salon.  Se remémorant leur dernière promenade sur le net, Emma et John s'étaient amusés à choisir ensemble, pour elle , de la lingerie, des hauts talons, quelques accessoires pour son dressing, au quotidien ou juste pour leurs duos d'émois. Tout ce que John appelle des " étincelles de féminité" lui parviennent aujourd'hui. Va-t-elle l'attendre pour ouvrir les colis ? 
Curieuse, non, mais plus d'envie, oui.  

Elle sort  de l'emballage un serre taille , dans les tons violets, tout de satin et de dentelle, de soyeux et de transparence.  Elle l'effleure doucement, lentement, prenant le temps de découvrir la délicatesse de la lingerie. Elle trouve également une boîte plus grande, des escarpins à hauts talons avec une bride destinée à se poser délicatement sur ses chevilles.  Emma avait vu un jour ce serre taille dans une vitrine et elle en rêvait depuis. Comme de porter de si jolis escarpins, gris, cette couleur dont ils partagent la dégustation sous des intensités si diverses.  Ils se sont faits ces cadeaux, ensemble, lui pour elle, et elle pour lui.

Elle a envie de les essayer, là, maintenant.





Elle se déshabille rapidement, jetant sa robe d'été de coton blanc à terre, dégrafant son soutien-gorge blanc qui semblait troubler le livreur, de part l'opulence du contenu et la transparence de la tenue.  Elle se regarde, presque nue, elle ne porte plus qu'une légère culotte de dentelle blanche, dans le grand miroir de son salon. 
Son regard est rapide, elle a encore du mal à voir son image, de la femme qui s'épanouit depuis quelques mois, depuis qu'elle a croisé un gentleman à un vernissage et que les premiers mots échangés ont été le début d'une longue conversation de coeur et de corps. Grâce à John, elle accepte de plus en plus son reflet, qui révèle ce qui est réellement en elle et que John a du voir.




Elle passe le serre taille, ses mains effleurent au passage ses courbes, celles de ses seins, de ses hanches, de ses fesses, ses courbes dont John révéle chaque jour un peu plus la féminité.

Elle va enfiler les escarpins pour juger de l'effet, mais elle s'arrête pour aller chercher une paire de bas, du nylon, leur gourmandise partagée, dégustée ensemble. Elle gaîne ses jambes de ces fins voiles de nylon, un gris légèrement brillant, avec une revers argenté en attachant chacune des six jarretelles. C'est un geste qu'elle apprécie, qu'elle aime, car si elle porte aussi des bas juste pour elle, le plus souvent dans son quasi quotidien.  Elle aime encore plus quand c'est lui qui glisse délicatement les mains le long de ses jambes pour ajuster  le voile de nylon, la ligne de la couture, quand il attache parfaitement les jarretelles l'une après l'autre, avec toute son expertise si soyeuse. C'est un moment silencieux, intense, désiré, si bon. Unique.

Mais là , elle est seule.




Elle se glisse enfin sur les talons vertigineux.  Elle aime cette sensation qu'elle a découverte grâce à lui, à laquelle il l'a initiée,  elle sent  les bas se mettre en place sur ses jambes, elle ressent la ligne de celles ci se modifier, la cambrure de son dos s'accentuer légèrement.

Elle se regarde à nouveau dans le miroir, encore étonnée de l'image qu'elle y découvre, avec cette parure de lingerie. Elle découvre jour après jour cette femme qui apparaît, cette féminité que le regard de John a su simplement voir, regarder. Il le dévoile peu à peu et il sait le partager, l'ouvrir à la curiosité lorsqu'ils sont ensemble. John l'aide à se sublimer encore et encore. Lla chrysalide s'ouvre avec le temps, mais n'est pas encore totalement brisée. John sait avec délicatesse aider Emma à avancer sur ce chemin, satiné, velouté, bordé de plaisirs et d'attentions.

Oui, le regard de John lui manque en cet instant pour qu'elle ressente pleinement sa propre féminité.




Elle a  envie que le temps de leur éloignement passe vite. Fermer les yeux juste quelques secondes et de les rouvrir pour voir John près d'elle, tout contre elle, pour se sentir dans ses bras et surtout pour ressentir toute la féminité, contenue en elle, se révéler une nouvelle fois, étinceler, exploser simplement sous le regard de John, ou bien sous ses caresses, pendant qu'il est en elle, aussi profondément qu'elle le désire.



Soyeusement

Quatre mains : Emma & JohnSteed


mercredi 15 août 2012

Gourmande de plaisir

Cette femme semblait à l'aise, ici, les fesses à l'air, les jarretelles assumées sur ces rondeurs arrières. Les coutures des bas étaient parfaitement rectilignes et plus encore en harmonie avec ses jambes. Elles portaient le poids des années avec des cuisses un peu plus rondes et des muscles longs. Elles se finissaient avec de fines chevilles, et la finesse des mollets soulignait un port régulier, quasi quotidien de hauts-talons. 

Elle était resplendissante de féminité, et son allure de bourgeoise s'accompagnait d'un port de tête de la noblesse. Elle dégustait le décor, surprise apparemment par ce lieu si romantique, chargé d'histoire et surtout par son atmosphère trop féminin, pourtant juste tenu par un homme. Un étrange épicurien, plutôt surprenant, son amie l'avait prévenu.




"Une belle demeure, vous possédez de belles photos, de beaux tableaux, il ne manque que des sculptures !" ironisa-t-elle.

"Je les croise, je les choisis, mais jamais je ne deviens fidèle à leurs courbes, elles s'enfuient. Pourtant vous découvrirez que j'aime les courbes, les rondeurs en trois dimensions, la sensualité d'un marbre, la chaleur de leurs peaux figées par certains arts charnels, par l'art du libertinage. Je suis un esthète, du moins mes amies, me définissent ainsi."






"Je poserai suivant vos demandes, devant vos yeux. Mais sachez que cet art demande souvent les mains pour apprécier la finesse d'un arrondi, d'un creux, d'un délié." 
Elle accompagna ses mots d'une bascule sur un canapé, ouvrant ses jambes à John, le dos cambré et enfoncé dans les coussins.

"Considérez-moi comme un macaron pour vos bulles de champagne. Croquez-moi, susurrez-moi vos envies, profitez, prenez votre temps ou alors croquez, avalez, dévorez à votre rythme. La saveur sera toujours là."

Il pensait à ce parfum de vanille, de sucré qui la suivait partout. 






Il tendit deux doigts et sans aucune précaution, pour marquer sa présence, pour montrer qu'il avait compris l'invitation, qu'il était chez lui, il les enfonça en elle. Juste sous son minuscule ticket de poil, entre deux lèvres, il donna des allers-retours comme signature de ce contrat. Il ajouta son pouce, il le posa, en deux secondes sur le clitoris, sur ce renflement vivant, palpitant, humide. 

Son bouton roulait sous son doigt, en extérieur, mais aussi en intérieur, il ressentait son corps. Toujours aller plus loin que l'anatomie, oublié le décor, entré dans les battements et les vibrations de l'autre. Intensément, jusqu'à ses premiers halètements, ses premiers cris silencieux, ses premiers relâchements, toujours vers ses premières vibrations.



Elle s'abandonnait, aussi vite, jamais ce n'était arrivé. Elle qui s'ennuyait dans un mariage avec un mari occupé par son travail, ses responsabilités, ses obligations. Elle avait fait un beau mariage, elle avait abandonné ses études d'architecture, elle avait fait quatre enfants, quatre beaux enfants, deux fils, deux filles. Elle avait vu le temps passé, les habitudes venir, la routine s'imposer. Depuis quelques mois, entre expositions, lectures, visites entres amies et famille, elle avait ajouté la complicité avec une amie. De cette amitié devenue soyeuse, puis charnelle, elles avaient ouvert les chemins d'un libertinage détendu, d'une dégustation de macarons de sexe mâles. Un plaisir et non une drogue, encore moins un avilissement de son corps. Elle choisissait, elle jouissait, elle prenait le menu, elle testait de nouvelles saveurs, elle était consentante. Elle aimait ses doigts, sans aucun sentiment, elle profitait de cet homme, comme il profitait d'elle. Elle se donnait, elle recevait. Entre épicuriens !

JohnSteed

lundi 13 août 2012

Blonde gourmandise

John avait dégusté tout autant qu'il était lui-même dégusté le bonheur de la bouche experte de cette jeune femme brune. Il n'avait pas échangé beaucoup avec elle, comme un ange, comme un nuage potentiel dans un ciel bleu d'été. Il avait fermé les yeux, imaginant des mots, rêvant de sensualité, souvent en associant des photos, des images vécues, des fantasmes plus forts.

Son imaginaire savait rester sage et parfois se libérer totalement.




Il avait aidé la jeune femme à remettre sa jolie robe de soie imprimée, réajustant au passage ses bas nylon, la tension des jarretelles, la bretelle de soutien-gorge. Quelques caresses qu'elle avait pris avec sourire. Elle remettait aussi son rouge à lèvres, satisfaite de son menu délicat. Elle avait choisi, pris, possédé cet homme quasi inconnu, juste décrit par une amie. Il avait dit "oui" à ce plaisir d'ange. Et encore plus à la dextérité variée et profonde de cette bouche. Des coups de langue très experte, un jeu de lèvres affolant, de dents subtiles, rien n'était hasard, juste désir.




Il avait repris position au soleil sur la terrasse, attendant de finir ses écrits, de les relire, de trouver un nouvel éditeur. Il prenait du temps, en perdait un temps, rien ne l'obligeait.  Lui dont l'agenda se résumait à un vide volontaire pour les prochains jours. La porte sonna à nouveau quelques heures plus tard.


Elle était là, blonde, grandement perchée sur plus de quinze centimètres de talons. Un instant avant d'ouvrir, il avait pensé à Emma, mais elle était en vacances, loin, probablement entre d'autres bras, d'autres cuisses bronzées. Une quadra, peut-être une quinqua, sûre d'elle, avec une tenue très classique, un tailleur chiné entre nude et beige. Elle se présenta comme une amie d'une relation, comme un cadeau de passage. John avait échangé durant les nuits récentes avec des amies, des amis, des couples, des relations 2.0 diverses, avec quelques libertins habitués à ses écrits. Il ne savait d'où elle semblait le connaître.




Elle avait un grand sac de marque, un autre sac à main et deux bouteilles de champagne emballées. 
"Elles sont fraîches, nous pourrions en consommer une première ensemble, et garder la seconde au frais."

John l'accompagna jusqu'au salon, une pièce ouverte sur le côté sud, sur la terrasse aussi, des larges fenêtres qu'il avait conservé dans la pénombre pour garder de la fraîcheur. Il alluma, lui proposa de l'attendre, le temps de revenir avec le champagne. 

Il était dans la cuisine, piochant dans un stock de verrines qu'il avait fait livrer juste pour lui, pour ne pas sortir et pour profiter de la gourmandise. Il entendait ses pas sur le parquet, ses talons fins qui devait suivre les murs, observant les tableaux, les livres. 


Il réapparut dans la salon, elle était proche d'une grande photo d'artiste, figurant la Cène en version uniquement féminine. Ses sacs reposait sur un des canapés, ses affaires aussi. Elle était uniquement vêtue d'un bustier de dentelle or, du porte-jarretelle assorti, d'un string , plutôt d'un semblant de micro-string et de ses bas dorés. Elle flânait dans son salon, il posa le seau de glace, de champagne sur une des trois tables basses.

"Je veux tout goûter de vous".




JohnSteed


dimanche 12 août 2012

Epicurisme charnel et gourmand

John avait pris du recul depuis quelques jours, des douleurs anciennes, sa santé, ses forces qui faiblissaient parfois, il avait annulé quelques rendez-vous. Derrière son bureau durant les nuits, les insomnies, elles écrivaient pour lui, pour d'autres, des livres et des messages, des commentaires pour des blogueuses amies.

Il se détendaient non pas d'une cigarette mais d'un jus d'orange frais, et de quelques réponses, des mots et des photos laissées par des amies. Il souriait de ces douceurs. Tel un lion blessé, il restait dans son coin de jungle désorganisé, un bureau boudoir avec des livres, des revues, ses deux fauteuils club en cuir brillant, un gris, un noir. 

Depuis hier il allait mieux, les forces revenaient, l'escalier n'était plus une source de fatigue, il souffrait toujours mais il avait dépassé la douleur, il redevenait maître de ses maux. Pour combien de temps ?




La porte avait sonné alors qu'il était sur la terrasse arrière, face à la forêt, dans un souffle de vent d'été, avec un soleil doux sur ses lectures. Il avait traversé, avec un simple polo, un short chic, pieds nus, sa maison, il n'attendait personne. Une femme, jeune brune, elle venait pour lui. Elle expliqua qu'une amie lui avait conseillé son adresse pour se détendre, pour le détendre. Une robe en soie imprimée, avec un boutonnage par devant, des épaules bronzées et découvertes, une bretelle de dentelle noire. 

Elle est entrée. "Où voulez-vous vous détendre ?" a-t-elle proposé à John.




Il est allé dans ce petit salon avec la porte-fenêtre sur la terrasse, un lieu de réflexion, mitoyen de son bureau, avec deux canapés chesterfield, quelques beaux livres d'art et de photographie sur la table basse, et un mur de cachant une cave à vins climatisée. Il s'est étendu. Elle a enlevé sa robe, délicatement posé sur la table. Le tissu a épousé comme un liquide, les formes. Elle était uniquement en talons fins, en bas noirs, avec un serre-taille noir et dentelle, et un balconnet totalement en transparence de dentelle, ses seins s'offraient au regard esthète. Une culotte de voile fin comme celui d'un bas nylon !




Il lui a laissé le plaisir de retirer son short, descendre son caleçon de soie. Elle l'a prise en bouche, ils avaient échangé quelques mots. Elle venait pour cette gourmandise, sur recommandation d'une amie, il ne savait qui. Elle a juste rajouté entre deux bouchées de désir, de plaisir "j'adore cette présence masculine entre mes lèvres, ce pouvoir de détente sur un épicurien comme vous. Savourez".



JohnSteed

vendredi 10 août 2012

Nuisette et quelques clichés

Une belle soirée d'été, John recevait chez lui, une belle maison bourgeoise aux yeux de certains, un coin de province proche de la capitale, un lieu calme, avec des arbres, un jardin, la nature, son poumon de liberté.

Il avait lié connaissance avec des amis, via le 2.0, un blog, quelques clics sur des blogrolls, quelques rebonds par-ci, par-là au gré de la sérendipité de notre beau monde virtuel. Ils avaient sympathisé, bien au-delà des simples mots, de la simple envie étrange de connaître les autres derrière le clavier, leurs vérités, leurs idées sur tout et sur rien. Non, ils partageaient une vision heureuse, hédoniste de leurs vies. Exhibition, voyeurisme mais avant tout cela une réelle liberté, un respect total de leur message visuel et en retour un esthétisme recherché, trouvé, renvoyé avec quelques mots.



John avait aimé leur approche, leurs douceurs, leurs corps montrés mais si beaux, pourtant loin des canons des magazines, loin des pseudo-perfections de notre monde médiatique. Ils étaient eux-mêmes, cela les rendaient encore plus beaux, plus sensuels.

Ils venaient de sonner, un peu perdus malgré le GPS, souriant comme à leur habitude, cela se ressentait même au téléphone. Ils rigolèrent encore plus, quand les deux hommes constatèrent le choix commun, non prévu, d'un pantalon de toile beige, d'une chemise blanche en lin, simplicité, chic d'été. Deux carrures différentes, mais des rires communs.




Elle rayonnait, avec le bronzage délicat sur sa peau, du blanc pour elle aussi, en transparence avec ce soutien-gorge de dentelle blanche sur son bonnet voluptueux, sous un chemisier très fin, léger comme le souffle de vent quand ils arrivèrent sur la terrasse à l'arrière de la maison. Face à la forêt fraîche.

Elle avait choisi une jupe plissée noire avec des reflets satinés, quelques paillettes, sur des jambes bronzées, lisses, brillantes de beauté, perchées sur des talons fins. Elle avait cette silhouette ample et gourmande, une sensualité qui plaisait à l'esthète, à son mari. Ses hanches appelaient les serre-tailles, les porte-jarretelles et les jolis shortys, une touche de féminité, de maturité. Ses courbes avaient une harmonie rare qui avaient fait sortir John de sa discrétion, pour lui envoyer des ondes positives, de beaux commentaires. Ils adoraient son équilibre en pied, en nudité, en féminité, avec parfois quelques voiles de lingerie, et tant de poses sur leur blog.



Champagne, petits fours, verrines, et encore des sourires. Ils étaient entre épicuriens, la chaleur de ce soir d'été permettaient toutes les positions, tous les choix d'habillement, et de possibles déshabillages. Ils parlèrent d'eux, dévoilant des coins de bonheur à deux, de choix de partager ces exhibitions, du plaisir en retour de la part des internautes. Un échange qui avait créé un nouveau groupe d'amis, de belles rencontres comme ce soir. D'habitude ils évitaient les hommes seuls, source d'incompréhension, de désirs sexuels mal exprimés, trop directs. Ils croisaient parfois des couples. Des bulles et cet chaleur qui restait sur eux. Ils étaient bien. Elle se montrait, ils regardaient. Elle s'était levé pour poser son string à côté du plateau de verrines. 

Ils avaient prévu de faire des photos durant le week-end, sans agenda précis, laissant libre cours à encore se connaître, se sentir bien ensemble. Elle était revenu après quelques instants avec des bas blancs sur son bronzage et une simple nuisette. L'harmonie swingait autour de ses seins, de ce tombant nuageux, vaporeux sur son buste, sa coiffure souple, ses fesses rondes, ses jambes lumineuses du contraste entre blanc et peau caramel. Les bulles coulaient, ils riaient, ils se dégustaient des yeux.





Ce soir ou demain, John ferait de belles photos, d'elle, d'eux deux, en cheminant sur le chemin des épicuriens. Le monde était une source de bonheur soyeux


Bises particulières,
car très librement inspirées par la nuisette
de Sandra et Michael (http://photocharmenous.canalblog.com)
des épicuriens de douceurs charnelles

JohnSteed

samedi 4 août 2012

Pluie d'été & Nudité Humide


Emma ouvrit doucement les yeux.  Elle était si bien dans ce grand lit, elle s’était endormie dans les bras de John tout à l’heure.


Ils s’étaient retrouvés plus tôt dans la soirée et avaient ensemble savouré un moment de partage d’idées, de gourmandise. Une habituelle, non pour la routine mais pour le bonheur récurrent,  et longue conversation autour d’assiettes garnies de gourmandises plutôt salées pour John, plutôt sucrées pour Emma.  

Quelques sorbets et fruits rouges leur avaient apporté une fraîcheur  désirée en ce soir de début d’été.  Ils goûtaient,  partageaient chaque saveur, échangeaient l’enthousiasme de leurs papilles, sans contrainte, en prenant leur temps, ils ne le comptaient pas, ils étaient ensemble.  

Juste être eux, être deux, dans leur bulle, tant de bien être reçu et donné.


Pour une fois, c’est Emma qui avait choisi le vin :  un vin de Bordeaux, un cru de Saint Estephe, avec toute l’opulence qu’Emma aimait dans ce nectar, sa couleur profonde , ce rouge rubis annonciateur de  son arôme intense, de fruit et de   la terre dont il provenait. Elle l'avait accordé avec son vernis à ongles, une coquetterie  si féminine, si épicurienne.


Comme si l’un avait lu dans les pensées de l’autre, un de leurs appétits étant satisfait, ils s’étaient dirigés d’un pas lent vers la chambre d’Emma, hanche contre hanche, le bras de John passé sous le bras d’Emma, assez long pour envelopper de ses  doigts son sein droit.  

Un éclairage tout de douceur, Emma regardait ces lumières donner un éclat velouté à ce breuvage divin qu’ils avaient emporté avec eux. Lascive, elle parlait à John de la récente exposition qu’elle était allée voir, pour l’instant sans lui , elle lui disait tout l’enthousiasme ressenti devant les photos de Newton.



En écoutant sa belle,  en continuant  à déguster lentement, gorgée après gorgée, ce nectar, John lui ôtait ses vêtements de deux mains si caressantes, et se déshabillait également. Inspiré sans doute par Newton, John laissa à Emma son porte jarretelles et ses bas couleur ivoire. Elle l'aimait nue, et plus encore il l'aimait avec quelques grammes de dentelle, avec un coin de satin, avec la vapeur de nylon sur ses jambes.


Comme John n’avait pu l’accompagner à cette exposition , elle avait rapporté à son intention le livre édité à l’occasion.  Elle l’offrit à John. Malicieuse !


John s’allongea sur le côté, sur le grand lit d’Emma et commença à le feuilleter, Emma se glissa au creux de ses bras , entre lui et le livre. Emma tournait les pages, elle sentait tout le corps de son gentleman contre elle, ce contact peau contre peau qu’elle aimait tant. Ils murmuraient , elle sentait son souffle chaud dans sa nuque, comme une caresse immatérielle. Ils commentaient telle photo, avançant , puis revenant en arrière pour regarder à nouveau certains clichés. Il savait voir le détail, suivre une courbe, une lumière, un éclat oublié derrière une jarretelle. 



La main de John se posait sur sa cuisse, effleurant le nylon, irradiant avec cette caresse cette sensation si indicible et si belle, puis caressait la peau de sa hanche, son arrondi, des gestes lents, tout en pudeur, tout en tendresse, simplement dans le plaisir d’effleurer une peau désirée.
Une langueur les envahit tous les deux, et savourant ce moment si précieux, ils refermèrent le livre, restant ainsi, Emma comme lovée à l’intérieur d’une bulle de bien être formée par le corps de son homme. Leurs paroles devinrent plus rares, ils n’avaient plus envie de parler, tout au ressenti de cette douceur.  Ils s’abandonnèrent l’un à l’autre et s’endormirent, ils étaient si bien.


Quand Emma ouvrit les yeux, la pénombre qui  les entourait avait changé :  le bruit de la pluie dans les arbres, un souffle de fraîcheur qui soulevait lentement les rideaux, et l’odeur si particulière annonciatrice de la pluie qui va tomber sur l’herbe et les fleurs du jardin qui s’étalait juste en dessous de sa terrasse.  
Emma écarta doucement le bras de John qui était posé sur son ventre et se leva. Elle s’enveloppa dans un long peignoir de soie grise et enjamba leurs vêtements éparpillés sur le sol. Elle ouvrit plus grand la porte fenêtre   et s’avança sur la terrasse. Une insomnie ou une prémonition de cet instant qu'elle aimait savourer, en plein jour, en pleine nuit, sans autre bruit que celui des gouttes, des nuages, de la nature humide. L’orage commençait, pour l’instant quelques gouttes , quelques éclairs qui déchiraient l’obscurité. 



Elle était déjà mouillée, elle allait retourner à l’abri dans son cocon, retrouver les bras de John quand elle le sentit derrière elle. Il était là, nu et il se plaqua contre elle. Il l’entoura de ses bras , une de ses mains se glissant dans l’échancrure de son peignoir pour lui caresser un sein, titiller l’aérole entre ses doigts délicats.  John glissa son autre main entre les cuisses d’Emma et elle ressentit contre ses fesses l’envie de son homme,  dans toute son ampleur. Délicatement, il caressa un instant du dos de la main la peau du haut de sa cuisse, juste au-dessus du bas, suivit le chemin d’une jarretelle puis savourant juste une court instant toute la douceur de mont de Vénus d’Emma,  il glissa deux doigts dans son sexe déjà humide, consentant. Emma savourait ces caresses d’abord si douces, presque imperceptibles, puis impérieuses, rapides, et ses pensées devançaient les gestes de John dans un désir éclatant, foudroyant. 

Un cri de gorge rauque dit à John sa jouissance en sentant ses doigts s’enfoncer en elle, la posséder, l'envahir, toujours plus. Il connaissait chaque millimètre, les extérieurs de sa peau, de son corps, l'intérieur, de ses gourmets orifices jouisseurs. Emma ne cherchait plus à comprendre, à savoir ce que faisait John, elle n’était que relâchement et extase, au rythme de cette caresse si intime, au rythme de cet orage qui les électrisait. John savait, avait deviné la géographie de son plaisir, et abusait pour faire fondre Emma, pour qu’elle se liquéfie sous  ses doigts, ses doigts en elle.




Emma jouissait encore, encore et sans retenue. Emportée dans ses propres vagues, son corps le voulait en elle encore plus profondément, encore plus entièrement. D’un regard , elle désigna à John  la grande table qui était tout près d’eux, sur cette terrasse, partiellement recouverte de gouttes de pluie. Elle l'attira sur la pointe des pieds en à peine quelques pas vers cette table.  Dans le peignoir désormais mouillé, collé sur ses hanches, sur sa cambrure, enveloppant, absorbant le velouté de sa peau, John suivit sa silhouette claire, simplement vêtue de ses bas ivoire et de l’obscurité de cette nuit. Sa lingerie, infime voile, fusionnait avec ses rondes volutes, son corps.


Elle s’assit sur la table, et lentement écarta les jambes avec pour seule lumière, les éclairs, elle s’offrit.   John  s’approcha d’elle et elle ne quittait pas des yeux son sexe dressé, mouillant toujours plus dans l’attente de le recevoir en elle. 

D’un mouvement de hanche, tout en puissance, John s’enfonça en elle.

Un cri dans l'orage, toutes les humidités mêlées.



Mots par ma douce Emma et quelques gouttes en plus de JohnSteed

mercredi 1 août 2012

Miroir et Regards

Emma et John avaient dîné dehors. Un restaurant qu'ils aimaient tous les deux, ils s'y étaient rejoints avec tout le plaisir que ce lieu leur procurait. Souvenirs passés et renouvelés, plaisirs d'un rendez-vous, d'une rencontre elle-aussi renouvelée, ils recommençaient cette séquence du charme de découvrir l'autre, ne vivant pas ensemble, attendant la tenue, la robe, les talons. 


Plaisir des papilles, plaisir des repas qu'ils y avaient mangé, d'autres souvenirs qu'ils s'y créaient jour après jour, depuis ce midi où Emma s'était assise devant John. Depuis ce midi où les tourbillons de la jupe fluide d'Emma avaient laissé échapper ces étincelles magiques qui les avait ensorcelés l'un à l'autre, l'un pour l'autre. Ils adoraient y revenir de temps en temps, dans ce bistrot élégant, intemporel avec une réelle gastronomie accessible. Emma l'appelait " le choix heureux" de John.




Ils rentraient chez elle et savouraient ce moment complice, quand ils viennent de franchir la porte d'entrée de l'immeuble et qu'ils montent les deux étages de l'escalier qui les mène à l'appartement d'Emma.  Parfois, leur hâte, la fébrilité de leurs désirs précipitait leurs pas. Ce soir, ils gravissaient tranquillement chaque marche. Emma précédait John et celui-ci embrassait de son regard les hanches d'Emma, leur balancement voluptueux et les deux lignes sombres de ses bas. 


Entre deux étages, Emma s'arrêta et se retourna vers son gentleman.  Elle plongea son regard dans celui de son homme, elle écarta les pans de son manteau, souleva le bas de sa robe et s'emparant d'une main de John, la glissa entre ses cuisses. Elle se caressa quelques secondes de cette main consentante, encore patiente, et sans un mot, se tourna à nouveau et reprit son ascension, suivie par son homme, à portée de bras, d'entrecuisses.





Ils pénétrèrent dans leur cocon, dans le havre de leurs envies. John sortit un large ruban de satin de sa poche et se détachant juste un peu de la proximité d'Emma , il passa ce ruban sur ses yeux, et le noua dans sa nuque pour qu'il reste en place.  Il guida Emma vers le salon et commença à la déshabiller , tout en lui murmurant à l'oreille les mots de son désir.

Chacun des vêtements d'Emma glissa à terre, sa robe , son soutien gorge, sa fine culotte de dentelle...John détacha ensuite une à une chacune des jarretelles du serre taille tout de satin et de dentelle violet que John découvrait pour la première fois. Les lèvres de John dirent à Emma le plaisir de cette découverte puis il s'agenouilla devant elle, pour faire glisser un à un ses bas le long de ses jambes.  La bouche de John ne pouvait résister à ces moments, et couvrait de baiser  chaque partie du corps d'Emma qu'il découvrait, ses yeux dégustant avant sa bouche, chaque courbe, toutes les douceurs de sa volupté, de sa peau. Emma jouissait de ces caresses , totalement abandonnée, totalement consentante à les ressentir encore plus fort. La bouche de John s'attarda entre les cuisses d'Emma, sur cette peau si douce dévoilée par les bas, sur la vallée des délices d'Emma qui exprimait toute son envie de John.  






Emma se trouva totalement nue, John lui tenant à nouveau la main, s'éloigna un peu d'elle pour la contempler , pour regarder les lumières si douces du salon jouer de ses courbes, de sa peau. Elle était nue, avec son regard et sa présence qui tournait autour, plusieurs regards venus du fond de cet esthète à facettes, curieux, perfectionniste, gourmand, photographe et gourmet, plusieurs angles sur sa peau, ses courbes nues.

Emma sentit que John maintenant enveloppait sa taille , son buste, elle sentit de la dentelle, du satin, avec une certaine rigidité... un corset.  John accrochait tout en douceur , l'une après l'autre chacune des attaches du corset. Il la fit se retourner pour l'ajuster à ses formes si féminines et serra délicatement le laçage du corset.  Elle sentait que ses seins s'étaient placés tout naturellement, John effleura leur galbe d'une main de velours.  Elle ressentait tout avec l'acuité fabuleuse que lui donnait la privation temporaire de l'un de ses sens. John lui lança des ordres sensuels pour lui permettre de voiler à nouveau ses jambes de nylon, et elle profita de cette sensation  qu'elle adorait quand les doigts de John accrochaient ses bas à ses jarretelles. Un expert hors-norme  pour les jambes, pour la tension du voile, pour la verticalité des coutures.






John la guida dans le salon, elle sut qu'ils étaient tout près de la table, devant le grand miroir. John la fit doucement incliner en avant, elle déféra à son injonction douce, se délectant de  ces prémices qu'elle adorait.   Elle savait que John allait entrer en elle, elle se liquéfiait de cette attente qui lui semblait interminable alors qu'elle avait à peine duré quelques secondes. Les palpitations saturaient de ce moment intense, fulgurant.




John s'enfonça en elle avec toute l'envie qui les portait tous les deux, avec toute la profondeur qu'Emma désirait. Emma , toujours privée du regard qui ne pouvait s'égarer ailleurs, était entièrement plongée dans la jouissance que les mouvements de John libéraient en elle .  Elle sentait cette vague chaude, toujours surprenante, cette explosion intime , l'envahir. Un paroxysme avec sa libération, doublé d'une 'intensité du plaisir de cette fusion !  

John dénoua le ruban de satin pour qu'Emma puisse jouir aussi de l'explosion de sa féminité en se voyant dans le miroir, contemple toute l'ampleur de celle-ci dans son propre regard, dans le regard de son homme posé sur elle, bien dans ses chairs.







Signature à Quatre mains : Emma & JohnSteed