jeudi 27 septembre 2012

Epicuriens ... Libertins

Emma et John avaient invité ce couple pour une soirée champagne, un apéritif dînatoire, sans trop se charger, pour discuter. Le hasard d'un bas filé avait fait échanger les deux dames durant cette réunion de formation. Emma avait apprécié la remarque discrète de cette inconnue et sa proposition de lui prêter si besoin un collant, enfin plutôt des bas, car elle ne portait que cela. Elles avaient ri en découvrant leurs choix si personnels de ne porter que des bas, tous les jours, simplement des DimUp couleur chair brillant ou des vrais bas, souvent noirs, mais aussi de couleurs avec des jarretelles.

Durant cette semaine elles avaient parlé lingerie durant la pose déjeuner, découvert tant de points communs, de délicatesse chez cette femme apparemment discrète pour ne pas dire timide. Emma avait observé longuement dans son chemisier rempli d'un bonnet D bien réel, d'une dentelle chaque jour de couleur différente. Finalement en sympathisant, elles étaient venues à cette invitation, à quelques mots plus épicuriens, toujours autour de la féminité, pour elles, pour leurs hommes, et pour les autres femmes dans un dernier rire commun.

Le couple avait sonné, souriant, dans le premier vent de l'automne. Ils étaient entrés, se libérant de leurs trenchs respectifs, faisant connaissance, échangeant les prénoms. Lui était un bel homme, svelte, discret, à l'image de sa femme. Madame avait choisi une jupette plissée noire, courte, pour dévoiler des jambes sublimes sur de fins talons. Elle portait un gros gilet comme une tunique noire, croisée et liée d'une belle ceinture large. Un brin de dentelle signait sa gorge.


Emma, qui portait une jupe plissée, elle aussi, mais de tartan rouge écossais, avec des bas couture noirs, et un top corseté, sous un chemisier en voile noir. Toutes les deux étaient en totale féminité. Ils s'installèrent au salon. Les canapés dévoilèrent de chaque côté des bas avec un revers qui laissait envisager des jarretelles. Guêpière ou serre-taille, porte-jarretelle, chacun se posa la question, les épicuriens parlèrent de leurs vies, de leurs professions en buvant de vieux whiskys et quelques verres d'un grand Montrachet 2005. Ils grignotèrent et plus encore donnèrent leurs versions de la sensualité, comme un idéal de vie, de détente pour leur couple. Leurs agendas écrasaient la douceur, alors ils s'accordaient une nounou, des soirées de bien-être entre restaurant et autres câlins.

La plaisir devint vite le mot majeur de ces épicuriens, entre dentelles et lingerie. Madame avait laissé remonter sa jupette plissée noire, des bas jarretières apparaissaient, surprise pour les pronostics. Ses jambes ne laissaient aucun doute à John, tant elle les écartait sous le regard complice de son mari.

John proposa une visite de l'étage de sa maison, pour parler décoration et plaisirs. Les hommes montèrent derrière les femmes. Emma emmena Monsieur vers une chambre, John vers une autre. Madame retira avant la porte, dans le couloir, son gilet-tunique, en regardant son mari, les yeux libertins et complices, brillant.

Elle s'allongea aussitôt sur le lit blanc, dévoilant sa poitrine dans son soutien-gorge de dentelle noire, comme John les adorait, totalement en transparence. Gourmandise qu'il palpa, caressa, avant d'autres folles aventures avec ses doigts. Elle avait une chaîne autour du ventre, John apprécia, elle expliqua qu'elle la portait pour son libertinage assumé, offrant en même tant son sexe à la bouche experte de celui-ci. Il caressait son ventre, ce bijou roulant sous ses doigts, jouant de son clitoris, de ses lèvres lisses.

Ses mots, ses cris, ceux d'Emma au loin.
"Abusez de moi !"
"Prenez moi !"
"Attachez-moi, faites de moi, votre soumise !"

John observait cette femme totalement offerte à ses coups de reins, à ses positions, la bouche ouverte maintenant.


Emma revint alors que Madame avalait le sexe de John. Monsieur voulait regarder, son plaisir. Emma l'installa dans un fauteuil club qui servait peu à s'asseoir mais dans les larges accoudoirs recevaient lingerie, reins, fesses, ventre, bas nylon. Elle le suça à son tour. Elle n'avait plus que son serre-taille de satin rouge, ses bas noirs couture, ses talons à bride fine.

John obéit aux plaisirs des liens, il mit debout cette femme, lui retira son soutien-gorge, hésita en ouvrant une large armoire, rempli de tiroirs regorgeant de lingeries très variées, des couleurs, des ensembles très chics, des fantaisies plus trash, il lui enfila une nuisette courte en satin et dentelle noire, un serre-taille d'origine anglaise à froufrou de dentelle noire, et s'occupa de ses jambes. Enlevant ses larges brides, elle la glissa dans des bas noirs à couture les mêmes qu'Emma. Il attacha promptement les six jarretelles larges. Il la chaussa de nouveau.

Puis il la tint d'un bras ferme pour qu'elle pose ses mains sur le lit, les jambes droites face à son mari. Et sans précaution, il la fessa. Elle lui avait demandé à plusieurs reprises, un plaisir pour elle, John ne se satisfaisant aucunement de ce type de traitement. Elle sentit les claques glissées sur ses fesses, les jarretelles tendues.

Puis un peu rouges, John les caressa avec un gant de soie et de fourrures, elle frémit. Il doigta allègrement son sexe et son anus offert. Elle frémit un peu plus, son mari jouissait sous les mains d'Emma. 



John poursuivit ses caresses, lui ordonna de changer de positions en variations plus profondes. Elle se caressa les jambes, découvrant cette sensation si douce. Elle avoua en levrette aimer être attacher parfois, porter un collier et que son plaisir était encore plus grand. John redoubla de ferveur, elle criait, elle prenait du  plaisir. Son mari aussi, Emma caressait les jambes de cette femme si différente depuis leur première rencontre. 

John chuchota avec Emma. Ils mirent Madame sur le lit, sur le dos. Et dans un dernier élan, Emma posa son sexe ouvert sur la bouche de celle-ci, en lui expliquant clairement, lui ordonnant son attente.

Les hommes prirent chacun une jambe, et jouirent en même temps qu'Emma, sous les coups de langue, laissant leurs spermes sur ses bas noirs.

Quelques gouttes sur sa chaînette de cheville, sur ses brides de cuir.




En hommage d'un couple d'épicuriens & libertins.

Mr Steed 


lundi 24 septembre 2012

Intermède mode & cuir

Une page de mode, pour le plaisirs des fétichistes qui ont fait quelques demandes récemment.

Un heureux hasard, un lancement de collection capsule.









ANNA DEL RUSSO
Mégalo directrice artistique de VOGUE JAPON


vendredi 21 septembre 2012

Extase en bas nylon

Ils buvaient du champagne, les bulles rosées remontaient sans cesse, le frais effleurait leurs mains. John avait pris place près d'elle, il lui caressait parfois un sein, discutait, buvait, grignotait. Elle faisait de même, elle lui caressait le sexe, mou entre deux ébats, les parties lisses, son corps avec des poils si masculins. Les éphèbes rencontrés récemment ne l'avaient pas émue, elle aimait cette chaleur. Une question de génération peut-être. Le sexe de John était totalement épilé, les bourses lisses et douces, elles les caressait, buvait, discutait, grignotait.



C'était un repas avec des amuses-bouches charnels, des caresses en plus de ce croustillant de caramel au beurre salé. Elle, il, tous savouraient ce délice en plus, il glissait sa main sur ses jarretelles, jouait de la tension entre son ventre et ses cuisses. Il lissait avec sa main les bas nylon, il adorait cette douceur, une de ses madeleines de Proust personnelles. Elle appréciait cette douceur, sans être envahissant ni même trop lubrique, il était présent. Il se servait sur son corps de sensation, elle goûtait ses caresses, ses attentions, ses mains sur elle.

Le temps passa, librement, libertinement, à parler de tout, de peinture, de mode plus longuement, de livres, de mots et de vies, puis pour revenir à l'érotisme, sous toutes ses formes, les douceurs de la vie encore. Libertins dans l'esprit, libre de parler avec les fesses à l'air, le corps en oeuvre d'art ouvert au regard voyeur de l'autre, des dentelles, des transparences, mais surtout cette liberté si particulière de partager du temps, de vivre sensuellement chaque minute. 





"Voulez-vous un dessert ?" dit-elle en se levant, et laissant choir le peignoir. 
Elle avait son serre-taille de satin moulé comme un mini-corset, cette ligne horizontale de mousseline, avec deux verticales du soutien gorge de dos, ses quatre jarretelles arrière qui marquait l'harmonie des rondeurs de ses fesses, et ses bas rouges à couture noire. Elle baissait cette culotte à mi-cuisse, sur le revers de ses bas, un froissement de soie  tendue sur chaque jambe. 



John reprit un macaron au réglisse sur le plateau, elle sourit, et sa seconde main lui prit la fesse.

"Lequel retirerez-vous ?" en reprenant place proche d'un fauteuil club en cuir.

"Vous êtes venus, belle inconnue, nous avons dégusté ensemble. J'ai pris part à votre jeu, je vous laisse choisir cette apothéose" suggéra-t-il. Il reprenait un macaron à l'abricot avec un pointe de citron vert.

Elle se cala sur un coussin, pour mettre en avant ses fesses. Ses jarretelles suivaient, marquaient les arrondis. Elle leva un peu plus les jambes, passa une main vers ses vallées de délices. 
"Je veux ce dessert, intégralement consommé par vous, avec vous."




Elle déposa le petit sextoy sur ta table à portée d'elle, elle se cambra. 

En attente d'un dernier délice entre eux deux.



JohnSteed
Epicurien des mots et des sensations



Ce dernier épisode conclut plusieurs articles


mardi 18 septembre 2012

Quelques bulles entre elles

John avait délassé les rubans de satin entourant les poignets et les chevilles de cette charmante femme blonde. Les heures avaient passé, il lui avait proposé un peignoir de soie qu'il avait vu dans son grand sac, mais uniquement après l'avoir déposé sur le sol, revenant de cette table de cuir. Il lui avait glissé une culotte de soie noire, ultra-douce, mais avant, et toujours avec sa délicatesse, il avait glissé prestement un joli godemiché dans son sexe, juste là où il était les dernières minutes. Puis un autre plus objet plus fin, moins long, un joli plug anal en silicone rose, enrobé de gel, deux touches en elle, maintenant il l'enveloppait de soie, elle pouvait de nouveau s'asseoir sur l'un des canapés. Elle conservait ses bas nylon rouge, posés dans des talons hauts.




John partit remplir le plat de petits fours, d'amuse-bouches.
Un mobile sonna, elle se pencha, souriante, encore embrumée des plaisirs raffinés ressentis en elle, elle fouilla dans son sac à main, décrocha. Elle sourit doublement. C'était Glynis, cette chère libertine.

"Bonjour Glynis, ma chère, juste à la pause ..."
"Bonjour, ta voix me dit que tu as osé sonner chez John. Es-tu encore avec lui ?"


"Nous venons de faire une pause, il arrive avec du champagne frais, j'ai aimé le savourer, être savourer. Tout ce que tu m'avais dit à son sujet n'était qu'euphémisme. Discrétion, élégance, non physique, mais intellectuel dans sa relation à l'autre, à mon corps ce soir. J'ai joui, ... joui plusieurs fois."
"John hume les parfums, devine les corps, et le plus souvent les envies, il n'est pas magicien, d'ailleurs il refuse le moindre talent sensuel ou sexuel, juste le plaisir épicurien de donner, d'échanger. Je suis heureuse qu'il t'ai diverti de ses délices. Sa bouche, plus encore ses doigts."



"Oui, oui ses doigts en moi, juste comme jamais avant. Il m'a donné des sensations nouvelles. Je me suis donné à lui, sans le connaître, sans même lui avoir donné mon prénom. Quel étrange homme !"
"Profites ma belle, il a d'autres secrets, parfois même il les écrit, parfois il interprète des sonates d'un soir, d'une fois, juste comme cela, pour une fugue, une échappée libertine. Son inspiration se décuple avec les bas nylon, avec les dentelles, avec les guêpières. Il devient juste libertin, en silence ou en musique."

"Oui, je vais rester pour d'autres moments câlins et coquins."
"Profites, il adore donner encore, t'offrir de belles sensations. Sa jouissance, la sienne est plus dans le scénario, dans ta tenue, ton esprit qui se libère, ou ton corps qui se remplit. Bises à vous deux."




Elle avait raccroché. John déposait de nouvelles flûtes de champagne rosé.

Elle sentait les deux sextoys dans ses vallées de délices. Ils bougeaient quand John s'essayait et bougeait sur le canapé, avec le moelleux du cuir. Elle aimait cette présence, elle aimait les choix de John, non exprimé, imposé, mais pas ordonné, jamais comme une soumission, juste un trait d'union vers d'autres plaisirs, juste un don pour qu'elle s'érotise à chaque minute.

Il avait posé de nouveaux préservatifs sur la table, à côté des petits fours sucrés, des éclairs, des mini-religieuses, des douceurs exquises. Le menu continuait.


...à suivre ...
JohnSteed


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dimanche 16 septembre 2012

Libertine assumée

Elle avait les yeux qui brillait, il profitait de cela, il s'enfonçait sachant exactement la limite de sa gourmandise, s'arrêtant pour ressentir ses jeux de langues. Elle savait monter les marches du paradis de la fellation, elle transmettait son envie. Quasi experte, se dit-il, sans vouloir jouer les comparaison, juste pour mesurer l'intensité du plaisir qu'il venait de prendre, de se donner en lui ouvrant les lèvres bien rouges. Ce vernis à lèvres si rouge, tenait à merveille et amplifiait ce plaisir dans sa bouche, visuellement.




Il fît le tour de cette table doublée d'un cuir épais où elle reposait les cuisses ouvertes, consentante. Elle pouvait enfin voir ses jambes de nylon rouge, jamais porté, elle aimait cette nouveauté, c'était elle, c'était aussi un imaginaire inconnu ou refusé, c'était bien elle en nylon rouge. Elle voyait aussi ses poignets noués de larges rubans de satin rouge, attachés à ses chevilles. Elle se découvrait, un plaisir sublime, celui de voir une autre désirable, d'apercevoir que c'est soi-même. Il avait joué avec cela, si vite, avec ce soutien-gorge demi-bonnet sa poitrine devenait royale, au vent des désirs. Il lui lécha un téton et s'enfonça en elle, aussi vite qu'il avait forcé sa bouche. Il prenait possession d'elle, elle ne pouvait lui refuser. Elle avait sonné pour cela à sa porte, venant se donner, venant prendre du PLAISIR en grand.




Il s'enfonçait dans son sexe, il suçait l'un après l'autre ses tétons. Elle n'avait rien d'autre à faire que de le regarder, de ressentir son corps emporté.

Elle voyait ses jambes si belles si légères, les lumières, cet homme en elle. Son plaisir était là.

Elle regardait ce serre-taille en transparence sur son ventre de femme, elle se voyait changer et prendre son plaisir, jouir depuis plusieurs semaines comme jamais avant. Plus encore elle aimait sa féminité assumée. De ce jeu simple de porter des bas nylon avec des jarretelles, elle l'avait fait pour séduire le soir avec son mari, le fameux "entre la table et le lit". Puis elle l'avait fait en parlant avec Glynis, pour être plus sexuelle, plus un objet de plaisir, mais finalement, bien avant cela, elle avait découvert ce charme simple de certains matins. Elle s'habillait en femme, elle aimait cette douceur infinie des bas nylon, ce geste d'attacher les jarretelles. Avec le pratique des pipis plus faciles, le bonheur de se savoir plus féminine sans être finalement sexuelle, sauf si elle le désirait. Elle avait adopté ce détail féminin de sa mode. Cela avait changé un coin de son allure, un coin de son coeur, de son désir, pas celui de l'autre, celui d'elle-même. Oui ce plaisir pour elle, d'abord et uniquement pour elle.






Alors là, sur cette table mi-haute en cuir, avec des bas nylon certes, mais rouge si fins, si harmonieux, avec ses jambes en cadeau à cet homme qui la lutinait, elle adorait cela.

Elle était femme, elle était libre, elle était une libertine assumée, qui ne cherchait pas du cul, mais des ambiances pour partager du plaisir sexuel. Oui les premières fois ce fût un peu froid, un peu impersonnel, savait-elle ce qu'elle voulait ? Mais maintenant elle connaissait ses critères, ses choix, ses envies, ses libertés libertines. Ainsi elle ouvrait, donnait son corps, certes à des inconnus, pas totalement inconnus, et elle savourait leur sexe, leurs manières, leur état d'esprit, leur univers. Avec John s'était différent, Glynis lui avait parlé rapidement de lui, de son univers envoûtant, de son respect. Même liée, ligotée, pour la première fois de sa vie, pour ce type de jeu, elle avait entièrement confiance, d'ailleurs seul, lui pouvait le faire, même en silence, elle avait compris son désir, leurs désirs de se donner réciproquement.



John redoublait en l'entendant jouir, des larmes fines coulaient, elle semblait en parfaite symbiose avec lui, avec ses coups de rein, avec cette lingerie. Elle jouissait en totale libertine.


...à suivre ...
JohnSteed

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mardi 11 septembre 2012

Que désirait-elle ?

Que désirait-il ?


Elle était venu, sur les conseils libertins de son amie, une rumeur, un conseil, comme pour aller craquer pour des chaussures dans une boutique, comme pour choisir et dévorer des macarons fraîchement achetés, en toute conscience du plaisir attendu. John venait de reposer son champagne, se dirigeait vers cette femme blonde, chic, bourgeoise probablement, excitée par ses jeux de doigts intérieurs et extérieurs. Il l'avait changé de monde avec la nouvelle lingerie, comme une mise en scène, comme un désir nouveau.




Dans le grand sac ouvert de cette belle, il avait aperçu des godemichés, des sextoys de toutes tailles, des vibromasseurs. Elle allait se remplir de plaisir, de ses envies, les siens, à elle et à lui. Les yeux bandés, elle patientait, revenait de ses derniers épanchements sexuels.
Il la guida vers une table basse à mi-hauteur, recouverte de cuir. Certains y voyaient une table de bridge ou de jeux, elle ne servait qu'à la chair, aux plaisirs divers, parfois culinaires, mais le plus souvent juste la première syllabe. Il la coucha sur le dos, lui releva les jambes, les talons vers le plafond, les bas rouges offerts à ses yeux, à quelques caresses, les coutures noires si parfaitement écartées en V. Il lui lia chaque bras à chaque jambe, souplement avec des rubans des satin larges. Par esthétisme, il avait pris du rouge brillant. Ligotée, elle devait changer de sensation, se libérer d'être totalement ... intégralement offerte à cette homme, inconnu mais gentleman libertin.





Il vint vers sa tête, en bord de table, il se positionna au-dessus de sa bouche, retira son bandeau de foulards de soie. Il lui laissa deux secondes pour s'habituer de nouveau à la lumière et forcer ses lèvres recouvertes de  ce nouveau vernis rouge si chic, si cher, si sensuel. Il s'enfonça, ouvrant la bouche, écartant de son dard, avec une belle envie.


Elle avait ses yeux, ce sexe en elle, sa beauté, ses longs cheveux blonds tombant vers le sol, elle n'apercevait que la sensation d'être les jambes en l'air, ligotée de douceurs, entravée pour lui. Tout était nouveau, sans même en avoir parler, elle était là, en dessous, en train de s'envoyer en l'air dans des positions qu'elle n'avait pas encore essayer, des nouvelles sensations sensuelles. Aucune rugosité, aucune violence, aucune soumission, juste une complicité avec ce John. Elle le suçait, l'avalait de son mieux. Sa bouche s'emplissait de sa chair chaude, de son goût. Elle jouait de ses lèvres, de sa langue, en la durcissant, la raidissant pour frotter sur son gland, dessous, dessus. Un effet de succion qui conditionnait le plaisir de cette homme, et son plaisir de manger un délice sans fin, sans l'avaler. 




Son amie Glynis, lui avait expliqué des jeux de bouches, de profonde pénétration, du bon usage de ses dents, délicatement, de léchage des boules lisses de ses messieurs, du rasage de celles-ci aussi. La théorie uniquement, elles n'avaient jamais pratiqué ensemble, du moins avec un homme entre elles.

D'ailleurs d'où connaissait-elle John ?

Il s'enfonçait, regardait ses yeux, car son plaisir n'était pas uniquement dans les sensations, mais dans le désir vu dans le regard de l'autre. Il le cherchait, il sublimait cette blonde, s'offrait cette blonde, à moins que ce ne fût l'inverse. Qui désirait qui ce soir ?








...à suivre ....

JohnSteed



samedi 8 septembre 2012

Juste des bas nylon

Elle avait été nue quelques minutes, sentant cette humidité toute particulière le long de ses cuisses.

Il l'avait mise dans le noir, un jeu auquel elle avait souvent pensé, jamais joué.

Puis rapidement, de quelques gestes précis il l'avait transformé avec quelques dentelles, quelques voiles, des subtils froufrous dont elle ne ressentait que les matières extrêmement douces sur ses hanches, sur ses jambes, sur son corps abandonné aux plaisirs. Il l'avait guidé vers un fauteuil club, large, aperçu en entrant. Deux accoudoirs géants d'un cuir noir lisse, luisant, elle l'avait touché comme par défi, comme un porte-bonheur. Cette maison avait une âme vivante, probablement cet homme et son fantôme.




John regardait cette femme assise avec des bas nylon rouge, avec une couture noire, tendus en haut par un beau porte-jarretelle en voile stretch, un modèle allemand, un brin fetish et moderne avec sa coupe sobre, posés en bas dans des escarpins à triple brides. Il avait ajouté un soutien-gorge demi bonnet, un de ces modèles fantaisies dont il raffolait sur Emma. Ainsi les seins, quelque soit leur bonnet, étaient suspendus en l'air, mais pointaient fièrement leurs aréoles vers l'avant. Il adorait ce type de lingerie sous un chemisier voile, ou sous un chemisier de soie, les tétons frottant sur le doux, s'excitant sur le soyeux. Il avait glissé une nuisette en mousseline de soie noire, avec quelques rubans de satin de même couleur, c'était fetish, mais l'effet s'amplifiait sur cette femme au port de tête altier. 




Il dégustait le champagne en écoutant une des variations Goldberg de Bach, interprété par le fantasque Glen Gould, génie du piano. L'atmosphère lui rappelait d'autres soirées, libertines ou seulement intimes. Des simples câlins en lingerie entre deux êtres s'aimant, il y a si longtemps déjà, ou des moments soyeux, charnels ou juste doux et caressants, plus récemment avec Emma, les sentiments étant encore à définir, leurs corps s'exposant , s'entremêlant. Encore des bas nylon, souvent.

( Sublime, n'est-ce-pas ? )


John était un homme blessé, un fauve posé sur un canapé, usé de douleurs morales, battu de douleurs lombaires, repu de souvenirs, avide d'envies pour de futurs souvenirs. Il était fatigué entre deux moments de jubilation, de parfait hédonisme avec ses amis, ses amies. Mais John ne voyait plus que le don de bonheur aux autres. Il ne prenait plus rien pour lui, comme une saturation incomprise, involontaire, acquise malgré lui. Son coeur n'arrivait plus à exprimer de sens à ses palpitations. Ses sentiments n'avaient plus de nom, de genre, de définition et encore moins de sens.





Il buvait encore du champagne en contemplant ses courbes, sa sensualité et ses bas nylon.

Que désirait-elle ?

....à suivre ....
pour information, les articles sont publiés le matin, 
même si vous recevez par défaut leur avis de publication
vers 20h30, alors soyez curieux 
pour des lectures avec croissant dans votre lit ...

JohnSteed

l'épisode précédent

Sans bustier, sans bas nylon


N'oubliez pas l'article ANNIVERSAIRE :

N'oubliez pas votre cadeau d'anniversaire jusqu'au 30 septembre, vous pouvez posez vos questions, les plus indiscrètes, les plus intimes, les plus osées, les plus coquines, les plus sensuelles à l'auteur de ce blog, sur lui, sur ses mots, sur son ombre. Osez !

jeudi 6 septembre 2012

Sans bustier, sans bas nylon

La belle quinqua, blonde, heureuse et un peu partie dans ses jouissances faisant suite aux jeux de doigts de John, prenait un doux repos sur le canapé. Elle le voyait debout, regardant la pleine lune dans le ciel nocturne, un halo bleu, quelques formes d'arbres aux alentours. Il semblait calme, mais un peu inquiet, sans la sérénité que l'on lui avait décrite. 

Etait-il souffrant ? S'interrogeait-il simplement sur cette venue non annoncée, sur ce plaisir trop direct ?





Elle savait qu'il cherchait des idées aussi, il écrivait chaque jour pour lui, pour les autres, pour des blogs, pour des livres sans titre, attendant peut-être un coin de reconnaissance, n'attendant rien peut-être. Elle ne le connaissait qu'à travers les mots de Glynis, cette mondaine, cette belle amie, cette complice libertine maintenant. Une femme, mi-française, mi-anglaise si stricte durant les premières années où elles se croisèrent durant des dîners d'affaires, entre leurs hommes, les managers d'un monde sans femme. Durant les soirées d'expositions, de séminaires à l'étranger, elles sympathisèrent, mais il fallut du temps, des années avant de devenir amies, si proches finalement dans leurs situations de vide sentimental, de vide sensuel, de vide sexuel.
Cette femme au carré blond, à la frangue droite et impeccable au dessus d'un regard vert, grande habituée des wrap-dresses de Diane von Fustenberg, "si chic pour sortir, si facile à ouvrir pour s'enflammer" disait-elle. Cette amie double, doublement charnelle avec elle.




Elle reprenait ses esprits. 
"Cher ami, cher amant, permettez moi de vous appeler John !"
"Je suis à vous pour la nuit, si vous le souhaitez, vous pourrez jouer avec mon corps, avec vos envies et mes envies bien sûr. Vous avez su si rapidement les deviner, m'exhiber à moi-même."

Il se retourna, pensif, il était reparti dans ses doutes actuels, ses démons qui le dévoraient, l'affaiblissaient certains jours, mais le nourrissaient de mots, de textes entiers. Un pacte non avec le diable mais avec la maladie, les douleurs. Cette blonde, en combinaison courte de soie, en porte-jarretelles et bas nylon, allait il la garder près de lui. Une fort jolie femme, car ce qu'il appréciait, ce n'était pas une perfection factice, à coups de bistouris, mais cette peau mature au-delà des revers de bas nylon, ses hanches vraies, cette beauté naturelle marquant son âge réelle, sa passion et son élégance adulte. Et puis il aimait surtout cette liberté, elle s'assumait totalement, elle n'avait de compte à rendre à personne apparemment, et encore moi à elle-même. Elle se donnait, elle prenait du plaisir.




"Qu'aviez vous dans votre grand sac en arrivant ?"
"D'autres tenues .... pour sortir .... mais aussi pour me changer .... pour rester ....pour varier."

"Déshabillez-vous. Maintenant."

John quitta la pièce quelques minutes. A son retour, elle était un peu désemparée, nue, intégralement nue devant lui, comme gênée, alors qu'elle venait de hurler son plaisir, de partager son sexe avec lui juste avant. Elle avait rapproché son grand sac, ouvert sur un chemisier en soie souple, quelques pochettes de bas nylon, une paire de talons argentés.



John posa ce qui occupait ses mains, la retourna, ne lui laissant pas le temps de voir. Il lui noua un triple foulard de soie noire sur les yeux, sur le visage, elle était dans la nuit sans lune. Elle ressentit ses mains expertes qui par des petits gestes précis l'habillaient, lui faisaient soulever une jambe puis l'autre.  

"La soirée continue." glissa-t-il à son oreille droite




.... à suivre ....

JohnSteed


Vous pouvez lire les précédents épisodes, dont le dernier :

Plaisirs charnels en bas nylon

mardi 4 septembre 2012

Fétichisme des talons hauts

Une parenthèse entre deux moments de douceur.

Et si le bonheur s'ornait de quelques images mouvantes, pour emmener vos yeux dans un monde plus fétichiste, plus voyeur, plus exhibitionniste.



BRIAN ATWOOD 










N'oubliez pas l'article ANNIVERSAIRE :


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samedi 1 septembre 2012

Délices en cuisine


John était installé confortablement dans un des fauteuils club de son bureau. Une fin d'après-midi sérieuse pour lui, cela faisait un long moment qu'il travaillait et il devait finir de lire un rapport. Il était presque au bout de ce chemin   laborieux et  la décision à prendre , qui dépendait de son approbation et ou de son véto, commençait à imposer son évidence. Il essayait de ne pas laisser ses pensées s'échapper vers des horizons soyeux... pressé d'en finir.

La sonnerie de sa porte retentit, interrompant sa concentration. Il avait cru reconnaître cette façon particulière de sonner, à la fois douce mais impatiente, décidée.  Emma ne serait-elle pas derrière la porte?  Il sourit espérant que sa question trouverait la réponse attendue, il avait envie de la présence d'Emma, de sentir son parfum laisser à nouveau son empreinte dans sa maison.  Il n'y croyait pas totalement car  " Je suis occupée ce soir" lui avait-elle dit, sans plus de précision, plus tôt dans la journée. Pourtant, cette façon de sonner...il n'y avait qu'elle.







Il ouvrit la porte, et constata que son instinct ne l'avait pas trompé :  Emma était là, souriante, chargée d'un énorme panier.

" Bonsoir, John.  Je sais que vous devez travailler, et je ne vous dérangerai pas...mais j'ai pensé que vous travailleriez encore mieux, après un dîner gourmand."



John s'effaça une seconde pour laisser Emma entrer, et surtout lui ôter son lourd son panier des mains, le poser par terre et la prendre dans ses bras. Emma ne put que rester silencieuse pendant   John prenait ses lèvres, sa bouche pour lui dire tout le plaisir de cette surprise.

Emma suggéra à John de retourner dans son bureau, elle s'isolerait dans la cuisine pour préparer un menu gourmet, il n'aurait rien à faire...juste trouver un moment entre deux chapitres de son rapport pour déguster.  John approuva cette idée, se gardant bien de dire à Emma qu'il avait en fait presque fini.

Emma déposa un baiser rapide sur les lèvres de John et se dirigea vers la cuisine. John rejoignit son bureau, dissimulant son sourire .

Emma connaissait bien la maison de John, elle prit possession pour la soirée de sa cuisine  .  C'était une grande pièce, à la fois parfaitement fonctionnelle, et d'un arrangement esthétique conforme à l'élégance de son gentleman.   John aimait préparer des mets originaux et délicieux, il cuisinait avec talent et inspiration...et elle adorait voir son homme à l'oeuvre.    Ils passaient dans cet endroit des moments privilégiés  dans une complicité harmonieuse. Elle regardait John avec gourmandise, elle se régalait du spectacle de ses mains qui virevoltaient pour émincer, parer, assaisonner, déglacer, monter... Il préparait devant elle des mets dont ils  allaient partager les saveurs  ensuite, le plus souvent en commençant la dégustation d'un vin choisi.





Ce soir, elle serait seule dans la cuisine.  Elle commença par passer le tablier que John utilisait parfois. Elle s'était changée juste avant de venir et ne voulait surtout pas compromettre sa tenue. Quand elle retrouvait John, le moment d'avant, celui pendant lequel elle se préparait était un moment de plaisir pour elle. Elle choisissait selon l'inspiration du jour dans son dressing,la robe, ou la jupe et le chemisier elle revêtirait, la lingerie et les bas qui iraient  le mieux avec ce choix premier.  D'autres fois, c'est une paire de bas précise qu'elle avait envie de porter, pour elle, pour son gentleman...et alors elle assortissait tout le reste à cette envie de nylon.  Ce soir, une jupe crayon , un chemisier de soie ivoire, de la lingerie noire, un porte jarretelle tout de tulle et de satin , et des bas couture gris, d'un brillant légèrement argenté que John aimait tant.  Enfin des escarpins à talons très fins et très hauts, avec une fine bride sur la cheville.


Elle sortit du panier les ingrédients qu'elle avait apportés et réfléchit à son menu : des verrines de saumon, pour débuter dans la fraîcheur, puis des coquilles saint jacques à la mandarine et pour le dessert...elle n'aurait rien à préparer, des framboises fraîches et un sorbet Berthillon aux fruits rouges. Des mandarines, des fruits rouges...leurs goûts partagés.



Elle se mit à l'oeuvre et commença par émincer les légumes et prélever les zestes des mandarines. Son travail était facile, John avait un équipement professionnel, des couteaux parfaitement aiguisés et tout ce dont un cuisinier pouvait avoir besoin.  Elle était si concentrée qu'elle ne l'entendit pas   entrer dans la cuisine et se glisser derrière elle. Elle sentit le corps de son homme se plaquer  contre son dos, mais tout en douceur pour ne pas lui faire risquer de faux mouvement.  John rassembla délicatement sur le côté, ses cheveux qui tombaient sur ses épaules, pour déposer des baisers caressants sur sa nuque.  Il en profita pour glisser ses mains sous le tablier et caresser doucement les seins d'Emma. Il sentit le plaisir qu'elle prenait à son geste , la dentelle du soutien gorge ne réussissant pas à lui cacher l'érection subtile de la pointe de ses seins.  John déposa un dernier baiser sur la nuque d'Emma et tout en conversant, se détacha d'elle pour choisir une bouteille de vin.  Il avait dans sa cuisine une sélection d'amateur averti, et choisit un vin rouge en pensant aux désirs d'Emma.  Il servit ce breuvage d'une somptueuse couleur rubis dans des verres très hauts, idéaux pour une dégustation .  Emma s'interrompit un instant pour savourer avec lui. Ils burent avec délice, les yeux de l'un plongés dans ceux de l'autre.


Un instant plus tard, elle reprit sa tâche, tous les ingrédients étaient préparés, il ne restait plus qu'à assembler, chauffer, dresser ensuite...

John s'était confortablement installé, son verre à la main, et semblait décidé à rester dans la cuisine, à la regarder...Emma sourit en lui faisant remarquer cet échange des rôles, Il lui rendit son sourire, en lui disant que pour lui, le spectacle serait particulier, elle ne comprit pas tout de suite ce qu'il voulait dire.

Elle répondit à John qu'elle était heureuse de sa compagnie, même s'il n'aurait pas la surprise du menu.  Le sourire de John devint encore plus rayonnant.

Elle commença à garnir les verrines...et sentit John qui se glissait à nouveau derrière elle. Il détacha le noeud du tablier, le lui ôta . Dans la continuation de son geste  , il fit glisser le zip de la jupe d'Emma, la descendit sur ses hanches et la fit tomber par terre. Il entoura la taille d'Emma de ses mains pour lui faire faire un pas sur le côté et confisqua la jupe avec un air malicieux. Il insista pour qu'elle continue, sans s'interrompre et effleura langoureusement la courbe de ses hanches, l'arrondi de ses fesses. Emma portait une culotte en dentelle très échancrée qui découvrait sa peau veloutée...un régal pour les doigts et les paumes de John.  Il retourna s'asseoir le temps qu'Emma finisse les verrines, ne quittant pas la cuisinière du regard. Malicieuse, elle semblait ralentir chacun de ses gestes...  




Maintenant elle allait préparer des petites brochettes pour décorer les verrines...des crevettes, des lamelles de radis noir mais John s'approcha à nouveau. Emma crut qu'il succombait à sa gourmandise et venait piocher dans les ingrédients préparés...Elle avait raison sur un point, John succombait bien à une de ses  gourmandises, mais non  à celle de son palais pour l'instant, à celle de ses yeux.  Il ouvrit un à un les boutons du chemisier en soie d'Emma et le lui ôta.  Il retourna s'asseoir, contemplatif...dégustant cette entrée apéritive avec un regard de chat gourmand.

L'entrée était prête à être consommée, elle s'approcha alors du piano de cuisson, où elle prépara les coquilles saint-jacques sous l'oeil attentif de son homme.  Rapidement les noix de saint jacques furent saisies dans une poêle et elle les réserva. Ensuite, à part, elle fit revenir les échalotes, ajouta le jus des mandarines, un peu de crème, laissa épaissir, puis ajouta de l'alcool de Mandarine impériale puis   du beurre et fouetta doucement le tout pendant un moment pour émulsionner la sauce. C'était presque terminé, simplement quelques minutes encore. John se rapprocha d'elle pour la troisième fois. Il glissa une main entre ses jambes.  Il caressa légèrement les lèvres d'Emma  par dessus la si fine dentelle, si fine qu'il sentait tout le relief de sa vulve, palpitante sous ses doigts. Il appuya juste une fois, juste là, sue cette perle qui faisait plier les jambes d'Emma, sûr de lui.  Il s'agenouilla aux pieds d'Emma pour lui ôter cette barrière infime et ses doigts continuèrent leurs avancées, s'enfonçant dans son intimité humide pour mieux la faire jouir.




John éteignit les feux de cuisson du piano, et tenant toujours Emma sous l'emprise du plaisir de ses caresses pénétrantes, il lui dit : " Je crois qu'il est temps de passer à table..."  

Il entraîna une Emma impatiente et affamée vers la grande table du salon, où elle posa les mains, en lui tournant le dos. 

Naturellement, sensuellement, doucement elle se cambra devant John et le regardant par dessus son épaule, elle lui dit juste quelques mots " J'ai profondément faim de vous..."


Doux mots d'Emma