vendredi 27 juillet 2012

Champagne et dernière énergie


La nuit avait envahi la pièce, les seules bougies éclairaient le plafond, avec des vagues instables, des ombres, des éclats lumineux parfois reflétés dans les miroirs. La dernière lumière indirecte avait été éteinte. John dégustait une belle cuvée de champagne Salon, trouvée dans la réserve de Mary. Cette femme avait un goût fort prononcé pour les cuvées rares, les années un peu anciennes, les grands millésimes. Hésitant avec un Cristal de Roederer, il avait cédé à un de ses péchés mignons, Salon 1982. Des bulles dorées, plus faibles qu’une cuvée récente, et puis ce mélange vineux, puissant et racé, infiniment délicat et équilibré, il savourait la vue de sa flûte, avec en arrière-plan, Emma, toujours féline en bas noirs, qui œuvrait avec douceur, mais en totale profondeur entre les jambes de Mary.





John flattait son nez avec les parfums de cette cuvée, alangui sur le canapé mitoyen, avec ce jeu de pénombre, de chairs en mouvements, de petits cris de Mary quand le gode-ceinture, un double dong lassé de latex autour des hanches d’Emma, s’enfonçait dans sa partenaire. Il mêlait les souvenirs récents de leurs parfums intimes et celui des bulles qui explosaient par milliers sous son nez. Il humait deux sensations, entre image et délicatesse d’un presque souvenir, avec ce réel en action devant lui. Les doigts experts d’Emma savaient encore caressé en pointillés le clitoris de Mary, elle chuchotait son plaisir ou soudainement lâchait des mots de bonheur, d’extase.





La flûte venait à ses lèvres, celles de Mary, celles de John, puis d’Emma, il offrait le vin de Bacchus à des bacchanales en cours. Les courbes, les hanches, les croupes, les fesses, les seins, les chevelures, les coins, et recoins, les cambrures fatiguées étaient des lieux trop nombreux de reflets des lumières, des dessins au féminin dans les yeux de John. L’esthète jubilait intérieurement, une jouissance psychique. Il visitait en  mouvement, avec des ombres, des corps, une évocation d’Helmut Newton, presque en noir et blanc, totalement érotique avec tous les angles de vue.




La soirée avait épuisé non les ressources de fantasmes en action, mais les corps, l’énergie leur manquait. Il n’avait plus qu’infuser ces doux moments en eux. Une telle débauche de sensations laissait les sexes emplis d’une présence fantôme. John avait enveloppé Mary dans un déshabillé de soie ivoire, trouvé dans sa chambre, elle était en position fœtale, sa tête sur ses genoux, ses pieds sur les jambes nylonnées d’Emma. Les complices se souriaient, les épicuriens dégustaient les bulles et ce partage encore chaud de leurs corps.



La nuit amènerait le petit matin, ils dormiraient dans ce salon, épuisés, ou après quelques pas à trois dans le grand lit de Mary.
Mais toujours avec leurs bas nylon, pour conserver ce parfum exquis de désir à fleur de peau.


JohnSteed




PS : Bonnes vacances coquines à toutes et tous.

Si vous avez des histoires écrites à partager, relisez le premier article de ce blog. John sera heureux de les illustrer, de les partager ici, parfois de les enflammer.
Si vous avez uniquement des envies à fantasmer, envoi un email à JohnSteed.Nylon@gmail.com il écrira pour vous, pour les fidèles lectrices et lecteurs, les amoureux des bas nylon un peu coquins, de nouvelles histoires à partir de vos suggestions
L’été est toujours source de chaleur, de fine dentelle, de désirs, de glamour …

dimanche 22 juillet 2012

Mary jouissait


John remplissait les gorges, les lèvres encore vernies du rouge à lèvres, très écarlate pour Mary, presque orangé pour Emma. Il savourait leurs langues respectives, leurs lèvres, leurs envies, leurs pratiques si différentes. Elles avalaient son attribut charnel de mâle, elles se délectaient de lui, car quand il était dans une bouche, la seconde léchait, suçait, dévorait l’autre sexe. Il observait les tailles marquées par des serre-tailles bien coupées, par des jarretelles harmonieuses dans la chair de leurs arrondis, et cet éclat de bijou, ce rosebud entre leurs fesses. Elles devenaient sculptures idéales de leurs courbes en trois dimensions, avec la douceur et la chaleur de leurs excitations.




Et chacune dégageait son parfum, comme un macaron à double face, à double saveur, elles donnaient leurs arômes en le partageant. Prenant du recul, elles continuaient sans relâche, sans effort de se caresser, de se lécher encore et encore, de se déguster avec envie. John photographiait avec ses yeux, ce bonheur lesbien, un regard impliqué pour son propre plaisir, désintéressé en reconnaissant leur duo goulûment complice.

Il caressait les cheveux d’Emma, ses épaules, apercevait ses fesses pointées vers le plafond, ses jarretelles, ses revers de bas si délicieux sur ses cuisses, se rappelant sa main, qui régulièrement passe et repasse, sans jamais ne se lasse, sur sa peau douce, sur ce nylon si fin. Il rêvait avec elles, vivantes et vibrantes de leurs langues, il poussa celle d’Emma, et s’enfonça dans le sexe inondé de Mary. Elle fût surprise de cette nouveauté, de cette présence sur ses lèvres, de ce passage libre et avide, de sa chair chaude qui emplissait son corps. La langue d’Emma amplifia la sensation, là, encore sur son clitoris.





Elle fût secouée de chocs intenses dans ses muscles, dans son cerveau, les yeux fermés, sa langue entre les bas d’Emma, avec l’humidité de son plaisir sur les cuisses environnantes. Sa bouche, les alentours, tout était humide, recouverts de ce plaisir liquide secrété par les lèvres, par du désir.  Un maquillage parfumé, adoré, et toujours cette barre de chair en elle, qui coulissait, manœuvrait, ralentissait et reprenait son hommage gourmand. Une dégustation intérieure, elle adorait s’offrir, à lui, à elle en premier lieu, à eux. Deux épicuriens presque pervers, mais si fortement gourmets de luxure, adeptes du beau, du doux, du subtil avec une palette de variations dont ils savaient abuser dans les combinaisons, dans les limites, dans les montées intenses, les descentes vertigineuses.




Elle était à eux.

Elle explosait, maintenant, elle détacha sa bouche des lèvres d’Emma, elle lâcha ses mains, elle vibrait. Tout son corps exultait de vagues si fortes, si décalées, s’entrechoquant, passant d’un flux à un autre. Elle jouissait. Elle laissa sa gorge émettre des sons, des cris, des larmes chantées.
Elle pleurait de joie, elle planait, son corps n’était plus qu’un espace sensoriel démultiplié, une boule de soie, immensément douce, en plein rebond, sans fin. Elle jouissait.



…à suivre ….

JohnSteed

jeudi 19 juillet 2012

Trio de douceurs exquises


Les élans de John chavirait Emma, se répandait entre les lèvres de Mary, par la bouche de la précédente, collée à ses lèvres. Elle se sublimait, son corps totalement libéré de tout carcan, s’abandonnait dans une version liquide. Elle mouillait au sens propre, intensément, donnant aux doigts d’Emma le jus de son plaisir.



Et minutes après minutes, ce désir immergé dans les soubresauts de son plaisir s’intensifiait. Elle avait perdu toute lucidité, pour se laisser prendre à ce jeu subtil, voir ce couple entrer en elle, par vagues. Elle recevait tout en pensant perdre la vague vibrante en elle, sur ce clitoris devenu énorme, devenu centre de son cœur, palpitant plus fort que son cœur. Elle ne coordonnait plus vraiment sa main dans les cheveux d’Emma, son regard flou vers eux deux. Elle était comme détachée de ce corps, source de ses gourmandises sans fin, son esprit vibrait. Un trip total de pure jouissance en elle, pour elle, devant elle, les dimensions ne s’articulaient plus, elles se conjuguaient vers un seul épicentre, son excitation.



Les doigts d’Emma étaient totalement trempés des lèvres ouvertes de Mary, elle explorait les plis, les pics, les lèvres, la peau immensément douce et parfumée. Jeux de doigts et de langue, répétition de massage délicat, sursauts de ce corps offert, maîtrise du mot « jouir » dans toutes les variations intérieures et extérieures de cette chair en extase, elle contrôlait et abusait de la voir se cambrer sur ses talons hauts, d’écarter encore plus ses bas nylon noirs, ou de fermer si fort autour de son visage ses deux cuisses affolées de jouissance. Elle sentait John en elle, maintenant dans une cadence forte, bien imbriqué en elle. Elle observait aussi ce reflet dans la semi-pénombre, cet éclat de lumière qui prenait source entre les fesses de Mary. Son dernier cadeau, elle portait ce rosebud offert pour son anniversaire. Celui-ci était le bijou exquis, la pierre précieuse qui marquait telle une clef, l’entrée d’autres plaisirs profonds, la voie d’une exploration caline, serrée et soyeuse.





John susurra des mots à son oreille, plié sur son dos, son torse en contact avec sa peau, elle adorait se sentir prise, profondément, couverte par son mâle gourmet.


John se releva, servit encore champagne et petits-fours, à deux belles créatures en bas nylon. Maintenant elles avaient pris position, un vertigineux 69, Mary dessous, Emma dessus. Un sandwich qui se finissait à chaque extrémité par des jambes fines, des coutures, des talons fins, une gourmandise pour fétichiste, pour gentleman esthète peut-être. Il nourrissait les bouches de tapas salés, de mignardises sucrés, de macarons et de son sexe libre.


…à suivre ….

JohnSteed

dimanche 1 juillet 2012

Dégustations Charnelles

Mary, Emma et John s'oubliaient dans leurs jeux de plaisirs partagés. Cette soirée semblait durer dans un espace temps arrêté, sans limites, juste la nuit dehors, les bougies et quelques lumières douces qui maintenant n'étaient que les seules sources de clarté. Elles se mangeaient devant lui, anecdote masculine pour un duo au féminin. Emma abusait les lèvres hautes et basses de Mary, passant des unes aux autres régulièrement, emportant le goût unique de chacune d'elles.



Arômes et goûts si subtils qu'elle aimait parfois comparer ce jeu à celui de la sommellerie, avec les vins. Connaître, découvrir, sentir, voir, déguster, les fidèles étapes d'une belle esquisse de jouissance avec un don envers celle qui ouvrait les jambes, entre ses bas nylon. John avait bu son champagne, caressant maintenant les croupes de chacune. Leurs fesses arrondies juste marquées de leurs jarretelles.





Il dégustait par sa part, les bas nylon, ces douceurs extrêmes qui confortent les femmes dans leur statut fatal ce soir, ultra-féminine, objet de désirs partagés, car ici il y avait trois passionnés de douceurs, donc du fluide nylon ultra-fin. Esthète permanent, chaque jour il jouissait d'une acuité visuelle digne d'un faucon, pour apercevoir au plus loin des gambettes, pour voir dans son dos, de beaux escarpins, un joli manteau dans le vent, pour toujours poser les yeux sur le nylon qui pouvait le croiser. Une drogue douce, sans aucun manque mais juste ce plaisir, cette dose de sentiments soyeux ajoutée à son bonheur quotidien. Sans féminité, le monde ne serait plus le sien, devenu invivable.



A cet instant, il contemplait les belles et longues jambes de Mary, écartée, les talons vers le plafond, les jarretelles tendues, entrant dans la chair de ses fesses, les coutures des bas tremblant de plaisir. Elle jouissait de sentir en elle la langue, les doigts experts d'Emma, gourmande insatiable de son parfum d'entrecuisse. Elle la dégustait sans fin, après un John qui avait allumé le feu des désirs, soufflé sur des braises ardentes, elle attisait les flammes, humides, douces, si délicates que les muscles se relâchent et se retendent aussi vite, que l'esprit tombe dans les abîmes du glamour. Mary glissait depuis le ciel dans ce puits de douceur, elle ne se contrôlait plus tant son clitoris explosait entre les lèvres d'Emma.




Là encore, les fesses tendues de celle-ci s'offraient, elle sentit deux mains dessus, et si doucement une pointe de chair entre elles. Doucement, dans une infinie lenteur, elle ouvrit ses lèvres au sexe de John, empli d'envie d'elles. Il prit place dans cet écrin humide, glissant, gourmand, millimètre après millimètre, pour ne pas troubler Mary, pour remplir de tendresse charnelle, le sexe d'Emma. Totalement en elle, enfoncé, il s'appuyait sur ses fesses, leur faisait l'amour à elles deux.



....à suivre...
M. STEED