mardi 25 octobre 2011

Puis-je vous parler d'elle, d'elles ?

Puis-je vous parler d'elle ?

Ou bien d'elles ?




Je n'ai jamais osé prendre un peu de recul, ni moins de temps pour oser vous parler d'elle, cette femme qui a un moment de ma vie était avec moi, elle ou elle. Non pas que je n'attache pas d'importance à leur prénom, mais pourquoi vous le révélez. Je ne les méprise pas, bien au contraire, je les aime, je les ai aimé, parfois doublement, et je crois que je les aimerais encore longtemps.

Oui subtilité du temps, hasard d'un gentleman discret, éloigné des femmes, et finalement dans leurs jupons malgré lui. Elles furent toutes des expériences positives, les plus folles parfois, celles qui forgent l'excentricité , cette flamme qui est allumée en moi, indéfiniment. Je les remercie, car je ne suis pas un consommateur, mais un être sensible, froid parfois, doué d'un seul excès, aimer écrire, écrire pour aimer, aimer les sentir lire mes mots, et parfois avec timidité leur donner ses mots.




Une fois même, je les ai écrit sur son dos, sur ses rondes fesses, pour non pas marquer mon territoire mais pour user de sensuelles courbes, du plus beau papyrus de la nature, sa peau.

Je les ai aimé, je me suis perdu, où suis-je ?




Là, ici ou ailleurs, dépositaire de vos sentiments, pâle miroir de vos attentes, et peut-être gentleman de vos cahiers de rêves. Je ne vous donne que des mots, je ne suis qu'une ombre derrière un clavier, avec un coeur, fragile, sensible et gourmet, qui a su abuser de gourmandises, mais je ne vous dirai pas tout, sur elle, sur elles.




JohnSteed

4 commentaires:

Cassiopée a dit…

Une ombre derrière un clavier ? Ben voyons...

françoisedu80 a dit…

Un homme qui vibre , rêve ,idéalise *la femme* non pas en égrainant l'agenda mais en sensations de caresses et d'intensité de joie ,d'amour et de cris dans ces moments de glissement sur ses nylons ,sur ses dentelles ,sur l'odeur de sa peau ,sur celle qui reste l'inspiratrice de tous les rêves !
Oh ! croquez , du chocolat !

Mr Steed a dit…

@Cassiopée : une ombre avec deux yeux esthètes, et deux mains calines, et tant d'envies à l'intérieur à écrire, à exposer, à jouir !!!

@Françoise : J'idéalise car je suis

Jill a dit…

En vous lisant sur vos écrits à même la peau, je pense à un film merveilleux et ô combien sensuel. The Pillow Book... ;)
Il est beau d'aimer et même si l'on se perd on retrouve parfois le chemin si on prend la bonne boussole.
Baiser à vous.