vendredi 6 avril 2012

Cadeaux sur elle


Elle était quasiment nue, avec juste un collier, il la regardait, la dégustait des yeux. Elle était pour la première fois, dans les mains d’un homme obéissant, et en même temps il s’occupait d’elle, de son corps, de ce moment intime du déshabillage, de l’habillage. Un cadeau à manipuler, et manipulateur !




Il prit les bas de teinte clair, une rose imperceptible , un satiné poudré, qu’il enfila en douceur, avec précision sur ses jambes. Délicatement, avec une grande maîtrise, John profita de chaque courbe, pour la caresser, l’observer en croisant chaque nouveau grain de beauté, soyeusement en passant ses doigts à l’intérieur, longeant les mollets, l’arrière du genou, le début de cuisses, tirant, corrigeant naturellement le chemin de ce bas, de sa couture impeccablement droite. 

Comment faisait-il pour fixer cette ligne de nylon si parfaitement derrière elle, elle avait jeté un œil , elle le voyait devant, souriant, et pourtant ce détail était invariable sur toute la longueur de jambes. Magique. Elle se rappelait les propos échangés avec Emma, sur le style discret de son John. Elle souriait de ces mots si juste, quand la seconde jambe fût, elle aussi, enveloppé d’un bas nylon de couleur blush. Elle lui remit ses escarpins à bride, avec la même sensualité que la première fois.





Elle sentait son souffle sur ses lèvres, il lui amena un macaron près de la bouche, sa langue sur ses lèvres verticales. Elle croquait, il la dégustait, tenant avec humour ses deux bas du bout des doigts. Elle avait son cadeau, des douceurs cachés, pas dans un papier de soie.


Il continua longuement, ressentant son corps, sa fébrilité, malgré cette position debout, de domination, de supériorité. Elle l’avait pour elle.

Doucement il saisit le serre-taille, enlaçant ses hanches. Avec précision, lui dans une position collée à elle. Puis cette combinette, capturée d'une main, il se releva, en libérant d’un souffle son bouton de délices, il passa autour d’elle ce voile léger, une mousseline d’une finesse exceptionnelle, elle adorait ces privilèges de féminité. Il glissa d’un geste chacun de ses seins dans le balconnet très court. Précis, maintenant il accrochait les nombreux petites attaches dans son dos, elle sentait ses mains descendre sur sa colonne, un massage pointilliste, ses deux bras autour de ses hanches. 




Un macaron apparut devant sa bouche, combien avait il de mains, il avait disparu. Là encore, il dégustait ses lèvres, elle mangeait le moelleux , dévorait les arômes de framboises avec le citron vert. 

Délices en haut, en bas !

...à suivre....


JohnSteed

3 commentaires:

François a dit…

Délice du nylon, délice de dentelles, comment ne pas imaginer Emma fermer les yeux et se laisser porter par les mille et une caresses de ces mains expertes sur son corps frissonnant. Vivement la suite...
Bien à vous,
François.

françoisedu80 a dit…

Des courbes attirantes
des lèvres gourmandes ,
ouvertes et sucrées ,
elle s'offre comme le macaron
sans résistance aucune sous ses mains expertes ,ses soupirs attentifs,sa gourmandise d'un autre parfum inconnu .
L'attendre en retenant son souffle entre la douceur rosée .
Baisers

JohnSteed a dit…

Attendre et ressentir les contacts, les pénétrations ici et là !