mercredi 29 juillet 2015

Briller 1...

"Votre menu de gourmandises vous attendra dans votre salon, à votre retour. Elle offre de belles facettes variées et brillantes pour satisfaire vos désirs. Je dîne avec Emma, nous vous rejoindrons après avec quelques bulles de champagne. Bonne soirée !" un sms signé Mary



John rejoignait sa demeure, au volant de sa voiture, après un déjeuner et réunion de travail avec son éditeur, son prochain livre. Une histoire captivante, à moitié rédigée mais que son interlocuteur voulait au plus vite édité pour faire un grand coup littéraire, érotique et marketing. Les finances dirigeaient les mots plutôt que l'imagination, un constat un brin amer, une pensée et John continuait son chemin, une avance en poche. Cependant une envie de se délasser le corps et l'esprit aussi.

Une surprise, concoctée par Mary, validée vraisemblablement par Emma, un goût d'inconnu derrière sa propre porte, il tourna la clef. Un fond de musique électro des années 80, un standard new wave de Depeche Mode,  il déposa ses affaires, son ordinateur portable dans son bureau. Sa maison ancienne offrait un jeu de portes entre couloir, pièces et boudoir, son bureau donnant sur le salon, à l'arrière, côté jardin. Récemment il avait fait changé les canapés pour trois chesterfields, son dada de gentleman. Le premier en velours gris perle, capitonné irrégulièrement de perles et de strass, le deuxième en cuir noir, strict et chaleureux, le dernier avec une matière wetlook ultra-douce, soyeuse au toucher, d'un gris foncé brillant.

Sur le tapis fin de laine, elle était là. 






Brillante sous les spots, une combinaison moulante de latex en noir et blanc, un corps à genou, une sculpture unique de talons, de jambes, de bras, de buste. Une enveloppe, telle une seconde peau uniforme et lumineuse, il entra, salua la beauté, tourna autour, apercevant une queue de cheval brune, un masque sur la tête, cette gourmandise lisse. Plusieurs tours, lents, dans le rythme des sons 80's, des souvenirs des concerts de cette époque, des clips, avec l'envie de tendre la main, de caresser les courbes, en particulier les fesses, à l'arrondi voluptueux. Parfait !

Il osa enfin, sans paroles, juste avec les mains, ici et là, les doigts et cette folie tatctile hypertrophiée de chacun. Une sensibilité augmentée par ses yeux fermés, la sculpture sous lui, sur les hanches, sur les cuisses, lisses, charnues, tendues sous le latex, le dos, les flancs, le debut des seins, lourds, présents, un piercing sur le premier téton atteint, une fermeture éclair sue le côté, toujours ce voyage sur la douceur, la chaleur communicante de la peau. Les talons, il les suivit aussi, il tourna vers la tête, un visage lisse, immaculé de noir, juste une bouche, deux narines ouvertes, en équilibre quand sa main aborda l'entre-jambe. Un souffle, un bruit un signe de vie, ses doigts le long des lèvres sous la finesse de la matière. Un zip là, la fermeture plus haut, la quête des frontières, des interdits, des envies. Lentement, il glissa son index sur les vallées, entre les cuisses, entre les seins, sous ceux-ci, là aussi sur les reins, sur les jambes, les chevilles, il se perdait, s'amusant des sensations charnelles troublées par le latex, des fantaisies propres à chacun de ses doigts. Sagement, il tira le zip.


Un tremblement, un nouveau morceau "master and servant", un son unique, des envies, de la chair blanche, très claire sous la lumière, en contraste avec le noir de la combinaison. L'ouverture lente, le plat du dos, une peau plissée, un début de vallée, deux arrondis, la naissance des fesses, un doigt léger soulignant son regard.  Délicatement, il tira vers le sol le zip, libérant deux faces rondes, laissant celle-ci s'ouvrir, se montrer, s'écarter, s'offrir plus encore à son voyeurisme épicurien. 


Là, un reflet, d'autres encore, une brillance nouvelle, la lumière captée, renvoyée mille fois, un anneau métallique enserrant un strass, un rosebud sublime. 

Elle bougea ses mains. La gauche sur sa nuque soumise, l'autre reprenant la tirette du zip, libérant des lèvres ouvertes, des gouttes, un chemin offert à d'autres délices. Index et majeur en elle, pouce sur le clitoris, il s'insinua encore. Elle cria, soupira, vibra.



.... à suivre


M STEED



6 commentaires:

sandra et mika a dit…

coucou nous voilà après une pause estivale chez nous ... conquis de retrouver de si beaux contes agrémentés de si belles photos... du goût , de l'érotisme , du rêve ....on se sent bien chez toi merci gros bisous

François a dit…

Succulente mise en bouche ;)))
Amicalement

sandra et mika a dit…

amicales pensées l'ami ! biz

sandra et mika a dit…

salut ! alors as tu réussis à entrer chez nous finalement ! bisous

sandra et mika a dit…

coucou ! si ça te dis on a publié ! toi qui aime le noir et blanc ça devrait te plaire jpense ... bisous

Mr Steed a dit…

@SANDRA et MIKA : merci pour vos commentaires, vos clichés aussi, votre belle histoire d'exhibition et de jouissance ! Je suis très occupé mais je repasserai vous voir sur votre blog

Bises

@François : Les mets sont toujours plus savoureux quand il cache des saveurs ou brillent de reflets exquis

Amitiés