jeudi 15 mars 2012

Quatre Cadeaux et lui

Emma avait donné un grand paquet ivoire avec un ruban bleu, et posés dessus trois paquets de tailles différentes.

John venait d'apercevoir cette série de trois petits tableaux, des femmes, des corps de femmes, des collages avec des parfums, des couleurs, des évasions inspirées. Là sur la commode ! Délicieuses tâches d'art ici dans ce salon. Le champagne, les flûtes; les cadeaux !



Mary ouvrit le plus cubique de tous, un ruban à saisir, à tirer, une libération de cette forme, elle sortit un papier de soie blanc, et des escarpins vernis nude. Une hauteur exquise verticale, qui apporta un sourire horizontal immense sur la bouche glossy de Mary. 


 

D'un coup de cheville rapide elle expulsa ses escarpins, tourna sur la canapé, pointant ses deux jambes vers John. "Chaussez moi, j'aime ce moment. Un bout de Cendrillon". Il saisit son nylon fin, le creux de la première cheville, glissa la pointe du pied, ajusta au millimètre la position. Et glissa le talon de son pied dans la creux de cuir de cette escarpin. Délicieux, précis, et il saisit la seconde jambe. La talon de la première reposait maintenant sur lui, planté comme une flèche dans sa proie. Il prit plus de temps, lui laissant le soin de savourer la beauté de la chaussure, et caressant les creux en trois dimensions de ce pied. Doucement, subtilement, il mit des minutes, de longues minutes pour la chausser totalement. 



 

Elle se dressa, marcha, lui buvait maintenant assis, avec un oeil sur sa démarche.Délicieuse.

"Ouvrez-moi le petit paquet plat." Un coup sec le ruban céda, il sortit une pochette de bas. Un double sourire, elle et lui. 
"Vous allez devoir me retirer mes chaussures et les remettre."

Elle passa près de lui, se posa sur un autre coin du sofa, en prenant le petit paquet restant. Le ruban tomba vite au sol, une impatience, du carton, du papier de soie, et une autre boite. Une ouverture rapide, une gourmandise de gosse devant les cadeaux, une soif insatiable de douceur aussi. Elle tendit entre ses deux bras, un ravissant serre-taille satiné, ivoire. Chacune des six jarretelles possédaient une finition double, une merveille que John avait vu sur Emma, récemment. Il eut aussi une pensée pour cette combinette nude vue hier, caressée, désirée, léchée.




"Déshabillez-moi, .... pas trop vite ... tout de suite" en rigolant, en s'approchant de lui.


... à suivre ...





JohnSteed

6 commentaires:

pussy a dit…

Oh j'adore ces cadeaux et principalement les escarpins et le doux moment de bonheur quand les mains de John se posent sur mes chevilles, ah non pardon sur les chevilles de Mary, on peut rêver non?
Toute d'ivoire vêtue la voici prête pour la suite de cette magnifique soirée!!!!

françoisedu80 a dit…

Toute l'émotion tamisée sur la peau , tout le désir et l'addiction vers le nylon de ses bas et les délices d'une bouche gourmande .John doît être patient pour savourer son délicieux cadeau .
Baisers empaquetés de soie

Olivier a dit…

Délicieux moment que celui ou le monsieur déchausse la belle.
Olivier

Miss Legs a dit…

On sent le papier qui se froisse, son souffle qu'elle retient, les soupirs de surprise... qui laissent place aux soupirs de désir quand il pare sa belle de ces doux présents, quand elle s'exibe pour lui faire savourer chaque détail qui la sublime, la plus sublime à ses yeux ... j'adore le texte, il a un tel pouvoir sur notre imaginaire ;) !
Des baisers comblés M. Steed !

Cassiopée a dit…

Des escarpins vernis nude... ouiiiiiiiiiiiii !!!
On comprend ton émotion mon cher John, et hop je file voir la suite...

François a dit…

Qu'il est doux de lire les deux amants naissants s'apprivoiser, se chercher, se trouver, s'acoquiner. Je me laisse emporter par les mots, par le trouble, par la folie légère qui s'empare de Mary et John, comme un appel à l'évasion auquel il est bien difficile de ne point répondre... Le délice continue...
Bien à vous,
François.