lundi 27 août 2012

Plaisirs charnels en bas nylon

Deux doigts en elle, un autre plus doucement sur le bas de son mon de vénus, John savourait les soubresauts de jouissance de cette femme blonde. Il humait sa main, un parfum humain léger, une force d'odeurs animales, un fumet sucré, une humidité qui ruisselait.



Il l'aida pour reprendre une position assise plus confortable sur le sofa. Il lui porta une flûte de champagne aux lèvres, elle avait encore les yeux fermés pour déguster, pour prolonger les derniers ressentis de son sexe. Elle souriait, en pensant à cette amie, bourgeoise, femme de grand standing, qui l'avait initié à cette découverte de son corps, de cette liberté de vivre son corps plus pleinement. Elles avaient tant parler de cette vie mondaine, triste le plus souvent, riche certes, mais avec beaucoup de faux-semblants. Elles n'étaient pas malheureuses, elles avaient envie de profiter de leur corps, de leur féminité tout simplement, de disposer de plaisirs réels, plus charnels. 

Elles avaient ri, longuement ri en buvant du thé sur cette approche animale parfois qui leur manquait, dû à trop de conventions, à une éducation rigide d'un milieu avec ses règles sourdes. Elles voulaient hurler de plaisir comme les magazines féminins le disaient, elles voulaient vivre, exploser de plaisir.



Elles voulaient aussi du désir, et de la douceur. Elles prenaient leurs envies en main, elles décideraient de cet avenir de câlins et de chaleur coquine.

Plus régulièrement elles avaient fait du shopping, pour de la mode, pour des tailleurs chics, mais en empruntant aussi le chemin de robes plus légères, des hauts plus transparents, des soies ultra-douces, des jupes plus courtes. Osant, l'osant pas acheter, pas à cause du prix mais plutôt de leur nouvelle image. Elles avaient poussé la porte de leurs habituelles boutiques de lingerie, faisant des essais croisés, sur l'une puis sur l'autre de tel serre-taille, de shorty transparent, de strings minuscules, de bodys si échancrés sur leurs poitrines de femme, si perdus dans leurs entre-fesses. Pour les guêpières, elles avaient pris le temps de s'attacher mutuellement les agrafes, une main sur le tissu, une autre sous le tissu. Doucement elles avaient acheté des folies sobres de chez Lise Charmel, du balconnant d'Aubade, parfois elles avaient pris le défi de s'offrir le même modèle en noir, pour se raconter ensuite l'effet de celui-ci sur leurs maris. Et puis elles avaient osé les lieux plus coquins pour les sextoys, pour les objets les plus variés, pour de la lingerie plus trash, plus rose, plus panthère. Elles rigolaient de ces loveshops toutes nouvelles, pas encore assez souriantes pour être des lieux intimes au féminin, mais en progression par rapport aux sexshops de Pigalle. Quelques interdits si accessibles, pas si interdits d'ailleurs en regard des bonheurs intimes qu'elles éprouvaient.




L'une avait pris de l'avance, l'autre suivait, chacune des chemins variés, mais aussi parfois, comme ce soir, des croisements communs, une personne, deux approches. Elle savourait les jambes ouvertes face à cet homme, ce libertin respectueux, elle avait les bas humides de son propre plaisir qui avait coulé sur ses cuisses. Elle voulait encore le découvrir, s'offrir à lui, prendre son goût des douceurs.





John caressait ses seins, la pointe, les pointes tendues sous la dentelle ultra-fine.

Il aimait parler avant de conquérir, de donner des plaisirs, pour connaître les attentes. Mais là elle semblait vouloir se donner intégralement. Elle ouvrait encore ses jambes, ses bas nylon, pointant ses talons aiguilles vers le plafond. Une invitation...



JohnSteed


N'oubliez pas votre cadeau d'anniversaire jusqu'au 30 septembre, vous pouvez posez vos questions, les plus indiscrètes, les plus intimes, les plus osées, les plus coquines, les plus sensuelles à l'auteur de ce blog, sur lui, sur ses mots, sur son ombre.

2 commentaires:

Cassiopée a dit…

Comme un sentiment de liberté : on n'imagine pas toujours ce qui se cache derrière la "da-dame" ;-)
Les photos sont sublimes !
Bisous mon cher John

sandra et mika a dit…
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